SEMAINE DU DON
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Une journée à la Troménie commence généralement par une messe avec les pèlerins. Certains vont marcher derrière la calèche et d’autres sont pèlerins par le service. En effet, de nombreux bénévoles participent en préparant les repas, en passant du temps derrière les fourneaux pour nourrir l’équipe de la Troménie et l’équipe locale ainsi que les paroissiens.
Après la messe, les pèlerins sortent en procession avec Madame Sainte Anne, par sa statue, que l’on installe sur la calèche. Suivent une bénédiction des pèlerins, du cheval et du meneur et un rappel des consignes de sécurité. La marche est ponctuée par des chants et la prière du Rosaire ainsi que des enseignements des recteurs et de l’aumônier, le père Jean-Charles Nicolleau. "Le père Nicolleau, envoyé par Monseigneur Centène, nous accompagne tout au long de la Troménie. Il nous éclaire de sa connaissance détaillée de la Bible. Donc le chapelet est vivant, on narre la vie du Christ et de la Sainte Vierge par les mystères et les fruits du mystère. Nous sommes nourris par sa connaissance de la Bible que nous n’avons plus qu’à lire", explique Blandine Seigle, membre de l’équipe d’organisation.
La pause du déjeuner est toujours appréciée tant par les pèlerins que par la jument et par les écoliers ou collégiens qui rejoignent régulièrement les pèlerins. Temps de détente bienvenu à l’ombre d’une chapelle. Puis la journée se poursuit en parcourant une distance plus courte que celle du matin. Nous arrivons le soir à l’étape. "Cette arrivée à l’étape a toujours été très bien préparée : les personnes, moins valides, attendent sur le pas de la porte ou autour de l’église. Les cloches sonnent. Les barnums sont installés, la musique nous accueille. Il y a vraiment une ambiance de fête", observe Blandine Seigle. "Sainte Anne, par sa statue arrive, et ce n’est pas rien !"
Des journées fédératrices
Le passage de sainte Anne est fédérateur. "Toutes les générations se confondent, les enfants qui sortent de l’école, les personnes plus âgées qui attendent. Parfois les résidents des EHPAD nous accompagnent jusqu’à l’église", raconte l’organisatrice. Il est très fréquent que le Maire du village nous accueille puis offre un rafraîchissement aux paroissiens, habitants et pèlerins. C’est un grand moment de convivialité et d’amitié.
"La visite de Madame sainte Anne ne touche pas le cœur que des paroissiens mais également, et de manière sensible, le cœur des habitants du bourg. Tout le monde est forgé par cette culture de Madame sainte Anne, que l’on fréquente l'église ou non. Le but de la Troménie, c’est que les Bretons se souviennent qu’ils ont fréquenté l’église ! Le Bon Dieu les attend, il y a un esprit très missionnaire. La journée se termine avec une veillée."
Pour ceux qui ne peuvent pas venir marcher à la suite de Madame Sainte Anne, ils peuvent d’unir spirituellement en récitant cette prière qui est distribuée tous les jours aux personnes rencontrées sur les chemins :
"Ô bonne Sainte Anne, Toi qui, depuis longtemps accueilles, écoutes et guides les nombreux pèlerins, je me présente devant toi bien humblement. Intercède pour moi afin que ne s’éteigne pas dans mon cœur le feu de l’Esprit Saint. À ton exemple, je veux permettre à l’Esprit Saint d’agir en moi. Qu’il me donne la force de choisir ce qui est vrai et ce qui suscite la vie en moi et autour de moi. Qu’il renouvelle mon attachement à ton petit-fils, Jésus. Je veux tant lui demeurer fidèle."
Pratique
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