Sœurs Marizele Cassiano et Marisa de Paula, membres de la congrégation Copiosa Redenção ont enflammé le plateau de l’émission catholique brésilienne Família de Amor, diffusée sur la chaîne Pai Eterno, le 22 mai 2025. Invitées pour parler d’une retraite vocationnelle, les deux religieuses ont surpris le public en partageant spontanément un moment mêlant chant, beatbox et danse. Même le présentateur, le diacre Giovani Bastos, n’a pas réussi à rester assis et s’est joint aux sœurs en imitant leurs mouvements. Une performance désormais vue par des millions de personnes sur les réseaux sociaux au Brésil et à l'étranger.
Le beatboxing et la danse, des outils que Dieu utilise pour toucher les cœurs
"Ce moment était très spontané, car avec sœur Marisa, si on lance un rythme, elle danse. Et j'ai l'habitude de chanter et de faire du beatboxing, donc pour nous, c'était très simple, spontané et en même temps très surprenant de voir que cela est devenu viral même hors du Brésil", a déclaré sœur Marizele Cassiano, religieuse pratiquant le beatboxing, à l'Associated Press. À 44 ans, elle est engagée dans la vie religieuse depuis 17 ans. C’est elle qui a revisité la chanson Vocation, que les deux sœurs ont interprétée, initialement enregistrée par plusieurs religieuses de la congrégation de Copiosa Redenção en 2009. Cette nouvelle version, intitulée Vocation to Love and Serve, ne comportait pas de beatbox.
Si les sœurs sont si douées en la matière, c'est qu’elles se consacrent aux jeunes aux prises avec la toxicomanie. Elles affirment que la musique est un outil puissant pour aider les personnes dans le besoin. "Le beatboxing, la danse et les chansons elles-mêmes sont des outils que Dieu utilise pour toucher le cœur des personnes avec lesquelles nous travaillons. Et ça marche ! C'est magnifique à voir", a déclaré sœur Marizele Cassiano, dont le compte Instagram a dépassé les 100.000 abonnés depuis que son beatbox est devenu viral. Elle considère la musique comme sa vocation et a enregistré un album de chants religieux intitulé Celebrar a Redencao. Contrairement à sœur Marizele, sœur Marisa, 41 ans, n’est pas présente sur les réseaux sociaux. Engagée dans la vie religieuse depuis 14 ans, elle aime la danse, qui fait toujours partie de sa mission, notamment auprès des enfants et des jeunes. Les sœurs œuvrent également comme promotrices de vocations, organisant des retraites pour les femmes souhaitant poursuivre une carrière religieuse.
