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Nohad Chami, qui n’a cessé de répandre la dévotion à saint Charbel, a rejoint le Père

Nohad Al Chami

Nohad Chami.

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Florian Dunoguiez - publié le 15/05/25
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Nohad Chami, qui n'a cessé d'attribuer sa guérison miraculeuse à saint Charbel et est à l'origine du pèlerinage organisé chaque 22 sur la tombe du saint au Liban, a rejoint le Père début mai. Sa vie avait basculé dans la nuit du 21 janvier 1993. Atteinte d’une hémiplégie qui la tenait paralysée, cette mère de famille a toujours assuré avoir été guérie par saint Charbel lui-même. Elle n’avait cessé depuis de répandre la dévotion à ce saint si cher au cœur des Libanais.

Nohad Chami, Libanaise qui a toujours attribué sa guérison miraculeuse au début des années 1990 à saint Charbel, a rejoint le Père début mai. Elle était particulièrement connue au Liban pour avoir choisi, en action de grâce, de se rendre au sanctuaire d’Annaya (Liban) chaque 22 du mois, sur la demande que lui avait faite saint Charbel. Durant sa vie, elle n’a aussi cessé de prier et de répandre le Rosaire, comme le saint le lui avait demandé. Aujourd’hui encore, les pèlerins se pressent auprès du tombeau du saint patron du Liban.

Quelle est cette guérison miraculeuse que Nohad Chami a vécu ? Mère de douze enfants, Nohad Chami, alors âgée de 55 ans, est atteinte d’une hémiplégie causée par une artériosclérose au cou (maladie touchant la paroi des artères, ndlr). Elle se retrouve alitée, incapable de se nourrir seule. Hospitalisée à l’hôpital de Jibeil,à 40 kilomètres au nord de Beyrouth, puis à l’Hôtel-Dieu à Beyrouth, les médecins sont sceptiques quant à une potentielle amélioration de son état. C’est alors qu’un de ses fils décide d’aller se recueillir et prier auprès du tombeau de saint Charbel au sanctuaire d’Annaya. Il rapporte à sa mère un coton imbibé d’huile et un peu de terre prise au tombeau du saint. 

La demande de saint Charbel

Après plusieurs jours passés à l'hôpital, Nohad revient chez elle. La nuit du 21 au 22 janvier 1993, elle voit dans un songe un faisceau de lumière dans lequel elle reconnaît saint Charbel, accompagné d’un autre moine qu’elle reconnaîtra comme étant saint Maron. Stupéfaite, Nohad a assuré par la suite ne pas avoir compris ce qui se passait et s’être tournée vers une statuette de la Vierge Marie. "O Sainte Vierge, intercédez pour moi !", prie-t-elle. C’est alors qu’elle raconte avoir vu la Vierge apparaître à son tour entre les deux moines. Dès le lendemain, Nohad est complètement guérie et peut marcher sans difficulté.

Le lendemain de cette guérison miraculeuse, Nohad Chami s’est rendu avec sa famille sur la tombe de saint Charbel à Annaya pour lui rendre grâce. Elle a par la suite assurer que ce jour-là saint Charbel lui aurait dit : et lui dit : “Je t’ai guérie par la puissance de Dieu pour qu’ils te voient ! Parce que certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints. Celui qui veut de moi quelque chose, moi, le père Charbel, je suis toujours présent à l’ermitage. Je te demande de visiter l’ermitage le 22 de chaque mois et de participer à la messe durant toute ta vie”. Ce que Nohad Chami aura donc fait jusqu’à la fin de sa vie terrestre.

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