Originaire de Vendée, après des études en acoustique et techniques du son, le père Jean-Charles Nicolleau a intégré le séminaire du diocèse de Luçon. Touché par la figure de sainte Anne, il a continué sa formation au foyer Jean-Paul II à Sainte-Anne d’Auray. Ordonné prêtre en 2016 pour le diocèse de Vannes, il a été nommé par Mgr Centène pour accompagner la Troménie du 7 mars au 26 juillet.
Ayant vécu une conversion il y a plus de vingt ans, ce prêtre musicien a le désir profond que tous puissent faire une rencontre personnelle avec le Christ. Faire l’expérience de sa pauvreté pour marcher à la suite du Christ et répondre à son appel. Missionnaire dans l’âme, le père Jean-Charles Nicolleau a intégré dans son ministère la musique. Pendant la marche ou lors de veillées, vous pourrez l’entendre accompagner les cantiques bretons et les chants de sa cithare, sa flûte, sa basse électrique ou encore sa guitare sèche !

La Troménie, initiée par Mgr Centène, clôture trois années jubilaires. Comme l’explique le père Jean-Charles Nicolleau : « La première année de ces trois années jubilaires était sur le thème de l’espérance. Le jubilé universel reprend ce thème « Pèlerins d’espérance. » Il y a une grâce toute particulière d’espérance portée par sainte Anne puisque comme Abraham, espérant contre toute espérance elle a cru et puis avec saint Joachim ils ont accueilli la Vierge Marie, qui elle-même a accueilli le Verbe qui a pris corps en elle. »
Dans cette mission exigeante, le père Jean-Charles Nicolleau rappelle deux éléments essentiels : « L’annonce du Royaume et l’appel à la conversion ainsi que la présentation des sacrements. Il est primordial de donner le sacrement de réconciliation qui est un sacrement de guérison. J’ai constaté plusieurs fois que des guérisons sont obtenues lorsque des personnes se confessent. Pour obtenir les grâces jubilaires, il est demandé de renoncer au péché et de se confesser. L’autre souhait de notre évêque est de renouveler les confréries de Sainte Anne qui avaient été lancées par Mgr de Rosmadec à l’époque d’Yvon Nicolazic. Elles permettront de nourrir cette dévotion, que ce ne soit pas un feu de paille mais que ça puisse aider à enraciner les grâces reçues dans les paroisses visitées. »
Visiter toutes les générations
Durant ce périple, le père Jean-Charles Nicolleau va à la rencontre des personnes croisées sur les bords de la route. C’est sainte Anne qui se déplace pour réconcilier les générations : « Nous rencontrons beaucoup d’enfants dans les écoles et beaucoup de personnes âgées dans les maisons de retraites. C’est beaucoup de gens qui n’ont pas de pouvoir dans le monde. » Ce passage de la première lettre de St Paul Apôtre aux Corinthiens (1, 27-29) illustre ces « visitations » de la mère de Marie aux tout petits. « Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort. Ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est. Ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. »
Un beau fruit parmi tant d’autres de la Troménie et de l’intercession puissante de sainte Anne : « Au début de la Troménie, un couple en attente d’enfant s’est confié à nos prières pour demander cette grâce. Cette demande a été exaucée ! », se réjouit-il. Puissent toutes les demandes écrites et déposées dans la boîte aux lettres fixée sur la calèche être entendues.
Pratique
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La Troménie de Sainte-Anne au jour le jour (MAI)
