PAPE LÉON XIV
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Ce dimanche à midi, les regards de milliers de fidèles vont converger vers une simple fenêtre ouverte sur le ciel de Rome. Le pape Léon XIV doit prononcer depuis la fenêtre du Palais apostolique son tout premier Regina Caeli, la prière mariale qui remplace l’Angélus pendant le temps pascal. Il s’agit de sa deuxième apparition publique, Léon XIV s’étant déjà adressé une première fois aux fidèles places Saint-Pierre le 8 mai juste après son élection. La météo, radieuse, ajoute à l’effervescence : un grand soleil est annoncé sur la Ville éternelle, et les températures devraient flirter avec les 24°C. Ce samedi déjà, Rome baigne dans une lumière chaude et généreuse. Les places sont pleines, les gelateria ne désemplissent pas, et dans les rues piétonnes, une douce euphorie semble flotter au-dessus des pavés. Un temps de printemps idéal pour accueillir cette première bénédiction dominicale de Léon XIV.
"On sent une atmosphère joyeuse, une vraie curiosité, et même un peu d’excitation", confie une religieuse italienne croisée près de la Via della Conciliazione. "Ce n’est pas tous les jours qu’on assiste à un début de pontificat. Les Romains sont très fiers." David, touriste venue en famille de Chicago pour les vacances, n’avait pas prévu de faire halte aussi longtemps au Vatican. "Je ne suis pas croyant", explique-t-il. "Mais c’est le premier pape américain… Alors franchement, je me dis que ce serait idiot de ne pas assister à ça."
Léon XIV, un "style" encore inconnu
À Rome, les grandes étapes d’un nouveau pontificat sont des moments presque sacrés. Le premier Regina Caeli – ou le premier Angélus lorsqu’il n’est pas prononcé en temps pascal – est souvent l’occasion d’un discours un peu plus long, parfois même d’un signe de la ligne pastorale à venir. Les observateurs du Vatican sont donc attentifs : le style Léon XIV, encore inconnu, pourrait commencer à se dévoiler ce dimanche, en quelques mots et quelques gestes. En attendant, Rome se prépare comme elle sait le faire : entre ferveur sincère, curiosité touristique et ce mélange unique de foi et de dolce vita dont elle a le secret.

