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Les résurrections de la Bible (3/12) : la résurrection du fils de la Sunamite

RESURRECTION

La résurrection de la fille de Jaïre.

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Philippe-Emmanuel Krautter - publié le 10/05/25
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Alors que le prophète Élie avait ramené à la vie le fils de la veuve de Sarepta, Élisée, son disciple sera confronté, lui aussi, à une situation similaire lorsque le fils d’une Sunamite trépassa…

PAPE LÉON XIV

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Le Deuxième Livre des Rois en son chapitre 4 relate un épisode très similaire à celui de la résurrection du fils de la veuve de Sarepta par Élie, mais dans le cas présent par l’intermédiaire d’Élisée. Ce dernier succédant au prophète Élie, son maître, avait été hébergé, nous dit le récit biblique, par une femme dénommée "la Sunamite". De cette femme nous ne saurons quasiment rien si ce n’est qu’elle était fortunée et portait le nom de "Sunamite" ; un nom originaire du village de Sunam ou Sunem, situé près de la vallée de Jezreel au nord du mont Guilboa (nord-est d’Israël). 

La promesse du prophète…

Or, nous précise le Deuxième Livre des Rois, cette riche  Sunamite remarqua la venue du prophète dans son village et lui offrit l’hospitalité en l’invitant à manger. Par la suite, en accord avec son mari, elle aménagea une chambre dans leur maison afin qu’il puisse s’y reposer lors de ses passages. En récompense de ses attentions, Élie s’enquerra auprès de son serviteur de ce qu’il pouvait faire pour sa bienfaitrice, ce dernier l’avertit qu’elle possédait tout, à l’exception d’un fils, son mari étant âgé. Élie s’adressa alors directement à la Sunamite et lui dit : "À cette même époque, au temps fixé pour la naissance, tu tiendras un fils dans tes bras." (2R 4,16). Or, l’année suivante, elle fut effectivement enceinte et enfanta le fils prédit…

Malheur et résurrection

Mais ce bonheur allait vite être terni par le terrible sort qui s’abattit sur la Sunamite et son enfant puisque celui-ci mourut subitement… Malgré son désespoir certain, la femme ne perdit pas confiance et entreprit de le déposer sur le lit du prophète qui était alors au mont Carmel. Puis, c’est à dos d’ânesse qu’elle se rendit là-bas afin de prévenir le saint homme pour qu’il l’accompagne chez elle. Élisée accepta, s’enferma dans la chambre où reposait l’enfant mort, ferma la porte pour être seul avec lui, nous précise la Bible, et se mit à prier le Seigneur. C’est alors qu’il accomplit un rituel surprenant : "Il monta sur le lit, se coucha sur l’enfant, mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux et ses mains sur ses mains. Il resta étendu sur lui, et le corps de l’enfant se réchauffa. Le prophète redescendit et marcha de long en large dans la maison. Puis il remonta s’étendre sur l’enfant. Celui-ci éternua sept fois, et ouvrit les yeux." (2R 4,34-35). Le fils de la Sunamite était sauvé, il était ressuscité !

La foi à toute épreuve…  

À aucun moment, cette femme, même endeuillée par la mort de son propre enfant, ne remit en question l’action de l’homme de Dieu, Élisée. Et si elle exprima certes le regret de n’être pas restée sans enfant, plutôt que de le perdre si rapidement, c’est confiante et pleine de foi qu’elle allât chercher Élisée et le laissât seul avec l’enfant dans la chambre… 

L’espérance et la confiance dans les voies du Seigneur caractérisent cette résurrection réalisée par Élisée ; la foi de la Sunamite, si rudement mise à l’épreuve, fut reconnue avec le retour à la vie de son enfant… 

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