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La fierté de Chicago après l’élection de Léon XIV

Des Américains célèbrent l'élection de Léon XIV lors de sa première apparition place Saint-Pierre, le 8 mai 2025.

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Theresa Civantos Barber - publié le 09/05/25
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Premier pape américain, Léon XIV est originaire de Chicago, où il est né. Au lendemain de son élection comme successeur de Pierre, les habitants de la troisième ville des Etats-Unis célèbrent avec joie l'arrivée du nouveau pape.

PAPE LÉON XIV

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Quand de la fumée blanche s'est élevée de la cheminée de la chapelle Sixtine, ce jeudi 8 mai 2025, les catholiques du monde entier ont retenu leur souffle. Mais personne n’a été plus surpris que les habitants de Chicago lorsque le nom du cardinal Robert Prevost, un fils de la "ville des vents", a été énoncé comme successeur du pape François. Le désormais pape Léon XIV est ainsi le premier pontife né aux États-Unis de l’histoire. Et Chicago en est déjà fan, à voir le nombre de messages de félicitations des figures politiques locales, comme le maire de la ville Brandon Johnson et le gouverneur de l'Illinois, JB Pritzker, l'État où se situe la ville.

Des racines profondes à Chicago

Le pape Léon XIV est le cadet de trois garçons – Louis Martin et John Joseph –, et le fils de Louis Prevost, éducateur, et de Mildred Martinez, bibliothécaire scolaire. Il grandit au sud la ville et étudie notamment à la Catholic Theological Union de Chicago. Fort de racines locales, il encourage les White Sox, l'équipe locale de baseball, et s'arrête souvent chez Aurelio pour sa pizza, façon Chicago, lors de ses visites au pays.

Et comme on pouvait s'y attendre, toute la ville est déjà fan de lui ! Les dirigeants locaux et les journaux ont publié de chaleureux messages de félicitations, tandis que les habitants s'amusent à plaisanter sur « Daaa Pope » (le pape, en argot américain) qui, comme les Blues Brothers, est « en mission divine » et pourrait bien donner une leçon ou deux à l'Italie sur la pizza (et il paraît que les White Sox ont déjà envoyé un paquet cadeau de félicitations).

Le pape Léon XIV a grandi dans une famille dont la vie était centrée autour de l'église Sainte-Marie-de-l'Assomption, à la frontière entre Chicago et Dolton. Robert était enfant de chœur et fréquentait l'école paroissiale. Son lien avec l’éducation de Chicago est resté fort grâce à son frère John, dont il est très proche, et qui a été directeur de l’école catholique Saint-Gabriel de la ville. Le futur pape Léon XIV avait même rendu visite à son frère et à ses élèves au sein de l'école, en 2015.

Un appel dès l'enfance

Alors que la majeure partie du monde a été surprise de son élection, ceux qui ont connu le futur pape dans sa jeunesse ont été moins étonnés. Plus curieux encore : les voisins qui le connaissaient bien lorsqu’il était enfant avaient même prédit, il y a des décennies, qu’il avait ce qu’il fallait pour devenir le premier pape des États-Unis. Son frère, John Prevost, directeur d'école catholique à la retraite vivant à New Lenox, dans l'Illinois, a déclaré : "Quand il était en première année (vers 6 ou 7 ans, NDLR), une femme de l'autre côté de la rue, dont les enfants étaient nos copains de jeux, et une femme plus loin dans la rue ont dit qu'il serait le premier pape américain."

Leur prédiction semblait fondée puisque dès cet âge, le jeune Robert savait qu'il voulait devenir prêtre. Aux journalistes de la chaîne américaine CBSNews, John Prevost raconte que son frère a voulu devenir prêtre très jeune. "Il voulait jouer au prêtre, il prenait la planche à repasser de notre mère, mettait une nappe dessus pour reproduire la messe", a raconté John. "Il savait tout. Il connaissait les prières en latin et en anglais. Il prenait ça très au sérieux. Ce n'était pas une blague, ce n'était pas un jeu. Il était très sérieux", poursuit-il.

Le frère aîné, Louis Prevost, disait lui aussi que son frère semblait toujours avoir su quelle était sa vocation. Dès l'âge de 4 ou 5 ans, sa famille le soupçonnait d'une grande destinée au sein de l'Église. Pendant que ses frères jouaient aux gendarmes et aux voleurs, Léo "jouait au prêtre" et distribuait la Sainte Communion avec des Necco (gaufrettes en forme d'hosties, NDLR). "On le taquinait tout le temps : “Tu seras pape un jour”", et "Les voisins disaient la même chose. Soixante ans plus tard, nous voilà." "Il faisait la fierté de tous les prêtres et religieuses de l'école", se souvient un ancien camarade. "Tout le monde savait qu'il était spécial."

Connu pour sa joie malgré les défis

Ceux qui ont travaillé aux côtés du Pape avant son élection décrivent un homme au caractère remarquable. "Peu importent ses problèmes, il garde une bonne humeur constante", a déclaré un ancien collègue. Ses amis disent aussi de lui qu'il était le genre de personne qui aime les défis. Alors que John Prevost tente de digérer l'ascension historique de son frère, il raconte avoir été submergé par les appels, les courriels et les SMS. La réalité d'avoir un frère qui doit guider aujourd'hui 1,3 milliard de catholiques dans le monde est encore difficile à appréhender pour les Prevost, et pour la ville qui le revendique fièrement comme l'un des siens. Pour les catholiques de Chicago et les Américains de tout le pays, cette élection marque le début d'un nouveau chapitre.

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