PAPE LÉON XIV
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Quand on parle d’Église universelle, le moins que l'on puisse dire c'est que le nouveau Pape en est le plus bel exemple ! Né le 14 septembre 1955 à Chicago aux États-Unis, il est à l'origine de nationalité américaine, mais par son parcours de prêtre missionnaire au Pérou de 1985 à 1998, il est également de nationalité péruvienne. Son père Louis Marius Prévost, est d'ascendance française et italienne, sa mère Mildred Martínez est d'ascendance espagnole, créole louisianaise et haïtienne, et ses parents à elle étaient issus de familles mulâtres de Louisiane. Autant dire que Léon XIV a baigné dans une ambiance multiculturelle et a donc sans doute des facilités pour les langues ! Anglais, espagnol, italien, portuguais et même latin, le Pape maitrise ainsi ces langues à la perfection.
Qu'en est-il du Français ? D'après ceux qui l'ont croisé, Léon XIV ne parle pas le français couramment, mais il le comprend "si on parle lentement", a ainsi confié Mgr de Moulins-Beaufort qui l'a régulièrement rencontré au dicastère des évêques à Rome, et l'a accompagné lors de ses visites à Marseille, en septembre 2023, et en Corse, en décembre 2024. Le Pape connait donc déjà la France ! La Sœur Nathalie Becquart, qui a eu la surprise de croiser quelques heures après son élection, le pape Léon XIV au Palais du Saint-Office (où le cardinal Prévost logeait depuis environ deux mois), confirme qu'il parle un peu le français, même s'ils s’adressent plutôt la parole en anglais.
De son côté, Mgr Hervé Giraud, évêque de Viviers et prélat de la Mission de France, qui a eu l’occasion de travailler à deux reprises avec lui précise. "Nous avions communiqué en italien, d’une façon très fluide, mais il ne parle pas couramment français. Je ne sais pas s’il a une connaissance particulière de la spiritualité française ou de la situation de l’Église en France, mais il collaborait avec le cardinal Aveline dans le cadre du dicastère pour les Évêques, et prêtait donc attention à la réalité de nos diocèses à travers cette mission". L’évêque de Viviers ajoute, "quand je lui ai expliqué le dossier de la Mission de France, il s’y est vraiment intéressé, il a bien écouté et compris. Il sentait qu’en France, nous avions des initiatives intéressantes". Et ses voyages à Marseille et à Rome ont du le conforter.
