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Quand le nouveau pape devient-il vraiment Pape ?

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Alors que les cardinaux entrent en conclave ce 7 mai, fidèles et médias du monde entier auront les yeux tournés plusieurs fois par jour vers la cheminée de la chapelle Sixtine, scrutant la couleur de la fumée pour savoir si un nouveau pape a été élu. Mais à quel moment précis le cardinal choisi par ses pairs devient-il réellement le chef de l’Église catholique ?

PAPE LÉON XIV

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L'entrée en conclave ce mercredi 7 mai ouvre une nouvelle période pour l’Église. Celle du choix par les cardinaux électeurs du prochain pape, éclairé par l’Esprit saint. Mais à quel moment le nouveau pape devient-il Pape ? Pas au moment du dépouillement, ni à l’apparition de la fumée blanche. Ce moment de bascule, à la fois discret et décisif, survient lorsque le cardinal élu accepte librement la mission qui lui est confiée. Pour être désigné, un cardinal devra obtenir une majorité des deux tiers des suffrages de ses pairs, avec l’interdiction de voter pour soi-même. À ce moment-là, le Cardinal-Doyen, au nom de tout le Collège des électeurs, demande le consentement de l'élu en ces termes : "Acceptes-tu ton élection canonique comme Souverain Pontife ?" (en latin "Acceptasne electionem de te canonice factam in Summum Pontificem ?") Répondant "oui" à la première, l’élu devient immédiatement pape et évêque de Rome. C’est ce consentement, intime et solennel, qui fait du cardinal élu le successeur de Pierre, avant même l’annonce au monde.

Ce n’est qu’ensuite que le cardinal protodiacre proclame le traditionnel "Habemus papam", suivi de l’apparition du nouveau pape sur le balcon de la basilique Saint-Pierre et de sa première bénédiction apostolique depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre. En d’autres termes, le nouveau Pape devient officiellement le chef de l’Église catholique non pas une fois que le cardinal en question a obtenu les deux tiers des voix mais bien quand ce dernier a officiellement accepté devant l’ensemble des cardinaux électeurs. Ce "oui" n’est pas une simple formalité. Il engage toute une vie. Il résonne comme une réponse intérieure à un appel, une adhésion pleine et consciente à une charge immense. Il rappelle le "Fiat" de la Vierge Marie à l’Annonciation, ce "qu’il me soit fait selon ta parole" par lequel elle accueille, dans la foi, sa vocation unique.

Une messe d'intronisation importante

Reste alors à fixer la messe d’intronisation du Pape, habituellement célébrée le dimanche suivant. En 2013, le pape François avait choisi de l’anticiper au mardi 19 mars, fête de saint Joseph. Cette année, si l’élection avait lieu en fin de semaine, la messe pourrait être reportée au dimanche 18 mai, ou placée symboliquement au mardi 13 mai, fête de Notre-Dame de Fátima.

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