PAPE LÉON XIV
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Après un chagrin d’amour, le cœur ressemble parfois à un puzzle auquel il manque des pièces. On se demande comment tout cela pourra se reconstruire. La bonne nouvelle, c’est que le puzzle peut être à nouveau complet, et peut-être même avec un design encore plus beau qu’avant ! Voici quelques idées, basées à la fois sur la tradition catholique et sur la vie quotidienne, qui peuvent aider à retrouver la joie, même lorsque on a l’impression que la lumière intérieure s’est éteinte.
LAISSEr LES ÉMOTIONS s'exprimer

Lorsque le chagrin frappe, il est naturel de ressentir toutes sortes d’émotions, et c’est parfaitement normal. "Le Seigneur entend ceux qui l'appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre" (Ps. 34, 18). Même au milieu des larmes, il y a un doux murmure d’espoir. Il faut accepter les larmes, se donner la permission de ressentir vraiment ses émotions. Parfois, au milieu de la tristesse, il est possible de se retrouver à rire d’un souvenir idiot ou d’un moment absurde. Pourquoi ne pas profiter de ces moments ? Le rire peut être un baume surprenant !
adopter un rituel DE GUÉRISON
La guérison ne se résume pas à des moments épiques et cinématographiques. On la retrouve souvent dans les petites routines quotidiennes qui rappellent la grâce. Commencer la journée avec une tasse de café ou de thé peut être un bon rituel du matin. C’est aussi l’occasion de dire une prière rapide, tout en savourant sa boisson. Un "Bonjour, Dieu, aide-moi à être fort aujourd'hui" peut faire des merveilles ! La nature peut aussi être une bonne thérapie. Se promener dans son quartier ou dans un parc, écouter un oiseau chanter, sentir le soleil sur sa peau et louer la Création, tout ceci permet de se ressourcer. Il peut aussi être bon de tenir un journal et y noter ses pensées. Le simple fait de coucher ses sentiments sur le papier permet de reconstruire son cœur.
TROUVER LA FOI DANS LES PETITES CHOSES
Parfois, la guérison commence par la reconnaissance des petites miséricordes. C’était aussi l'esprit de la "petite voie" de sainte Thérèse de Lisieux, une spiritualité fondée sur l'amour vécu dans les gestes quotidiens. Il est bon de célébrer les petites victoires, par exemple réussir à passer une journée sans pleurer ou pouvoir aller travailler au milieu du désespoir. Ou peut-être s'agit-il d'accueillir un mot gentil d'un ami, ou de prendre un moment de réflexion silencieuse. Dans chaque petit acte, il est possible de trouver un aperçu de l’amour et de la sollicitude de Dieu.
BIEN S’ENTOURER

Le chagrin d’amour donne souvent un sentiment d’isolement, mais la solitude n’est jamais totale. Il suffit de se rappeler les récits de la tradition catholique, remplie d’histoires de saints ayant trouvé l’espérance au cœur du désespoir — comme Élisabeth de Hongrie. Son parcours montre que même une rupture peut marquer un commencement, et non une fin. La communauté chrétienne peut être un soutien précieux. Qu’il s’agisse d’une conversation autour d’un café, d’un groupe d’étude biblique ou d’un moment de prière, raconter son histoire révèle la force de l’unité. Entre vieux amis ou nouvelles rencontres, rejoindre un groupe paroissial ou participer à des événements locaux peut faire toute la différence. Parfois, le simple sourire d’un inconnu suffit à illuminer une journée…
NE PAS OUBLIER DE S’AMUSER UN PEU !
La guérison n’a pas besoin d’être constamment solennelle. Il faut oser laisser de la place à la joie ! Pourquoi ne pas explorer un exutoire créatif comme la danse, la peinture, le chant ou même la cuisine et réveiller des souvenirs heureux ? Ressentir de la joie, même à petites doses, permet à la beauté de la vie de retrouver doucement le chemin d’un cœur blessé. Et puis, le chocolat peut se révéler salvateur (à petites doses). Il n’y a rien de mal à croquer dans une barre chocolatée ou à plonger avec entrain dans la préparation d’un gâteau à partager entre amis…