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Conclave : l’élu peut-il refuser d’être Pape ?

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Mathilde de Robien - publié le 01/05/25
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Le conclave doit débuter le mercredi 7 mai 2025. Quelque 133 cardinaux électeurs – de moins de 80 ans – sont attendus pour élire le prochain Pape. L’élu doit néanmoins donner son consentement de manière solennelle.

PAPE LÉON XIV

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À partir du mercredi 7 mai, les catholiques auront les yeux rivés vers Rome, dans l’attente de l’élection du futur Pape. Les 133 cardinaux électeurs se réunissent ce jour-là dans la chapelle Sixtine, dont les portes ne se rouvriront qu’au moment où de la fumée blanche sortira de la cheminée. La durée moyenne d’un conclave depuis un siècle est de 2,4 jours, et les trois derniers ont duré deux jours. La première journée, un seul scrutin est prévu. Si celui-ci n’aboutit pas d’emblée à l’élection, les trois jours suivants pourront compter jusqu’à deux scrutins par demi-journée. Lorsque les votes atteignent les deux tiers des voix, le Pape est élu. À ce moment-là, le Cardinal-Doyen, au nom de tout le Collège des électeurs, demande le consentement de l'élu en ces termes : "Acceptes-tu ton élection canonique comme Souverain Pontife ?" (en latin "Acceptasne electionem de te canonice factam in Summum Pontificem ?").

En d'autres termes, l’élu demeure libre de refuser la charge de successeur de Pierre. Cette situation s'est-elle déjà présentée ? On ne sait, puisque conformément à la constitution apostolique Universi Dominici Gregis, les cardinaux électeurs sont tenus au secret absolu sous peine d’excommunication. Lors des premières congrégations générales, ils prêtent serment et promettent de "maintenir scrupuleusement le secret sur tout ce qui a rapport de quelque manière que ce soit avec l'élection du Pontife Romain". Le conclave prend fin dès que le nouveau Pape donne son consentement à son élection. Aussitôt reçu le consentement, le Cardinal-Doyen lui demande : "Comment veux-tu être appelé ? " (en latin "Quo nomine vis vocari ?"). Alors le Maître des Célébrations liturgiques pontificales, faisant office de notaire et ayant comme témoins deux cérémoniaires, rédige le document relatif à l’acceptation du nouveau Pontife et du nom qu'il a pris.

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