PAPE LÉON XIV
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Des jeunes de la quatrième à la terminale, internes au foyer Jean Paul II, situé à Sainte-Anne-d’Auray et proposant une communauté de vie et une formation humaine et spirituelle à des adolescents scolarisés dans les établissements alentour, sont venus marcher un week-end derrière la statue de sainte Anne. Accompagnés par le supérieur du foyer, l’abbé Jean-Marie Surel, ils ont rejoint la Troménie à Kernascléden samedi 26 avril, jour des funérailles du pape François. La messe a été célébrée pour le repos de l’âme du défunt Pape en communion avec Rome où des milliers de personnes se sont réunies sous un ciel radieux pour un dernier adieu au Souverain Pontife. L’abbé Portalis, curé de Kernascléden, a rappelé qu’en ce jour les pèlerins de la Troménie marchaient et priaient avec l’Église universelle.
Après la traditionnelle bénédiction de la calèche, du cheval et des pèlerins, la Troménie prend la direction de Lignol. Une longue étape de 21 km, ponctuée par les visites de plusieurs chapelles. Pour Alban, élève en terminale, la Troménie de Sainte Anne, "c’est comme un pèlerinage de Chartres avec ce côté breton qu’on aime énormément et qui s’écoule sur plusieurs mois".

La vocation de ce foyer est de permettre aux jeunes d’avoir un cadre porteur "pour que les garçons deviennent des hommes et que les hommes deviennent des saints". "N’ayez pas peur de donner votre vie au Christ", telle est la devise de cet internat placé sous le patronage de Jean Paul II. Ce lieu, à l’ombre du sanctuaire de Sainte Anne, permet aux lycéens de se rendre régulièrement à la Basilique. Présents au lancement de la Troménie, "il était important d’emmener ces jeunes pour vivre ce beau moment de mission", explique l’abbé Surel. Quentin, élève de terminale, a été touché par "l’idée de marcher en groupe avec des chants bretons et chrétiens, ça met de la joie dans le cœur et c’est chouette !"
Un lieu pour discerner
Dans un bâtiment voisin du foyer, des jeunes adultes vivent une année de discernement appelée propédeutique. Cette année leur permet d’approfondir un appel au sacerdoce reçu très tôt pour certains. Paul, 21 ans, a ressenti l’appel à l’âge de 9 ans en revenant de la messe. "J’ai dit à mes parents que je voulais devenir prêtre. J’ai continué mon cheminement. Arrivé en terminale, il fallait faire un choix d’orientation en l’occurrence une licence de lettres classiques à Paris pour me laisser le temps de réfléchir." Ayant des attaches dans le Morbihan, Paul s’est tourné naturellement vers Sainte Anne d’Auray pour cette année de discernement.

À noter également, le 1er mai, les diocèses de la Province de Rennes vivent un pèlerinage pour les vocations. Cette année, Bretagne et Pays de Loire se retrouvent. "Me voici Seigneur, je viens faire ta volonté", thème choisi en cette année doublement jubilaire à Sainte Anne d’Auray. À quelques jours du début du Conclave, les pèlerins affluent nombreux pour prier pour le futur successeur de Pierre. Pour Tristan, édifié par cette proposition diocésaine, "sainte Anne vient vraiment rencontrer chacun de nous. Elle nous prend comme nous sommes avec nos qualités et nos défauts et elle nous guide sur le chemin".
Que dire à des jeunes qui se posent des questions sur leur vocation ? Pour Tristan, le maître mot est "simplicité". "Tout le monde est appelé ! Le Seigneur appelle simplement et il faut répondre simplement. Il laisse libre chacun, il faut se remettre entièrement dans ses bras et lui faire confiance."
Pratique
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