PAPE LÉON XIV
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L'annonce du décès du pape François, lundi 21 avril, a profondément bouleversé des millions de fidèles à travers le monde. Pour certains, il ne s'agit pas seulement de la disparition d'un chef de l’Église, mais d'une figure qui a profondément marqué leur vie et leur foi. Plusieurs ont décidé de se rendre à Rome pour assister à la messe des funérailles du pontife ce samedi 26 avril, un moment historique et une manière de rendre hommage à celui qui a inspiré leur foi depuis ces douze dernières années.
C’est avec une grande tristesse que Christèle et Christophe ont appris le décès du pape François lundi 21 avril. "J'étais contente de le voir dimanche lors de bénédiction Urbi et Orbi. Je ne pensais pas qu’il allait mourir le lendemain", confie Christèle à Aleteia. Sans hésiter, le couple a pris ses billets d’avion pour assister au dernier A-Dieu du Pape qu’ils affectionnaient beaucoup : "Nous aimions sa simplicité, son énergie pour secouer les chefs d'État, dénoncer les démons cachés dans les placards de l'Église." Confrontés à la maladie et aux accidents de la vie, ces deux infirmiers assurent qu’ils auraient lâché prise depuis longtemps sans leur foi et sans leur Pape. "C’est important pour nous d’aller à ses obsèques", précise la cinquantenaire.

Marie, mère de famille nombreuse, aimait aussi beaucoup le pape François : "Il était une figure historique pour notre siècle. Il a pris des décisions magnifiques tout à fait dans son temps, tout en mettant un cadre et a réussi à faire venir les gens à l’Église." Si elle devait se rendre à Rome, initialement pour la canonisation de Carlo Acutis, elle n’est pas triste de voir ses plans chamboulés. "C’est un grand honneur pour moi de pouvoir assister à ses funérailles. C’est un moment historique."
Comme elle, Anthelme, 18 ans, devait assister à la canonisation de Carlo Acutis. Il sera finalement aux obsèques du pape François place Saint-Pierre ce week-end. S’il ne cache pas sa déception de ne pas pouvoir vivre la canonisation de son saint préféré, il est conscient qu’il assistera à un moment historique. "Je vais voir Rome sans pape, sans le chef de l’Église. Je me prépare à vivre une ambiance de deuil dans la capitale italienne. Je ne sais pas si je pourrai être assez proche du parvis de la basilique, mais l’essentiel c’est que je puisse aller aux funérailles."
Un dernier au revoir au pape de leur génération
Adélaïde, quant à elle, ne pensait même pas pouvoir se rendre aux funérailles du pape François, malgré son désir profond de rendre un dernier hommage au défunt. "Financièrement, c’était impossible", souffle la jeune femme. C’est lors d’une veillée au café-atelier Dorothy qu’elle a appris qu’un voyage allait être organisé pour celles et ceux souhaitant assister aux obsèques du pontife argentin. "Je me suis renseignée pour connaître le prix et lorsque j’ai dit à l’organisateur que 250 euros, c’était trop cher pour moi, une dame âgée derrière moi a proposé de me l’offrir", se souvient la trentenaire, très touchée par cette générosité. "Le Seigneur voulait que j’y aille", estime Adélaïde. Pour elle, le pape François était le pape de sa génération. "Je suis allée trois fois aux JMJ pendant son pontificat et à chaque fois que je l’ai vu, j’étais très touchée par son humanité et son humilité." Celle qui espérait le revoir à nouveau lors du jubilé des jeunes cet été, devra finalement lui dire au revoir, tout comme Maÿlis, 29 ans.
Le Seigneur voulait que j’y aille.
"Je me souviens parfaitement du jour où le pape François a été élu et qu’il a fait son apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre", se remémore cette Parisienne qui trouve naturel d’accompagner le pontife jusqu’au bout. Avec un groupe de pèlerins, elle va se rendre en voiture à Rome où elle espère être à temps pour se recueillir devant la dépouille de celui qui a fait chambouler sa foi. "C’est sous son pontificat que je me suis rapprochée de Dieu et fortifiée ma foi. C’était le pape qu’il me fallait et dont l'Église avait besoin ces derniers temps. Je me retrouvais complètement en lui."
Pour Christèle, Marie, Adélaïde et tant d’autres fidèles qui seront à Rome ce samedi 26 avril, assister aux funérailles du pape François n'est pas seulement un acte de mémoire, mais une manière de célébrer une époque de renouveau au sein de l'Église. C’est aussi un dernier acte de fidélité et un dernier geste de gratitude envers ce pape qui leur était cher.