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François, fils de l’Argentine, petit-fils du Piémont

L'église du petit village de Portacomaro d'Asti, dans le Piémont italien.

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Camille Dalmas - publié le 24/04/25
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Né en Argentine, Jorge Mario Bergoglio avait des racines familiales en Italie auxquelles il semblait très attaché. C’est d’ailleurs à Asti, dans le Piémont, qu'il a effectué la seule visite privée de son pontificat.

PAPE LÉON XIV

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"Je me suis toujours senti citoyen d'Asti". Confidence rare du pape François, faite dans le journal local de cette discrète ville du Piémont, à l'occasion du seul voyage "privé" de son pontificat, en 2022. Qu'est-ce qui lie l'Argentin à "ces terres rendues précieuses par les bons produits du sol et surtout par l’authentique travail acharné des gens", comme il aimait à le rappeler ? L'histoire personnelle de son père, Mario Bergoglio, enfant du pays, embarqué en 1929 sur le Giulio Cesare avec ses parents pour trouver un nouveau foyer à l'autre bout du monde, dans la ville de Buenos Aires. Sur le paquebot, la mère de Mario, la célèbre Rosa, avait caché toutes les économies de la famille dans la doublure du col en fourrure de son manteau. Dans la capitale argentine, Mario le Piémontais a rencontré Regina Sivori, fille d'immigrés italiens de la région de Gênes, née en Argentine. De leur mariage naît, le 17 décembre 1936, le petit Jorge Mario Bergoglio, qui porte les prénoms de son grand-père et de son père. Peu après, ses parents lui donnent deux frères, Alberto et Oscar, et deux sœurs, Marta Regina et Maria Elena.

À Buenos Aires, le père, Mario, travaille comme comptable, apportant aux siens une certaine sécurité matérielle. La famille Bergoglio met un point d'honneur à s'intégrer dans ce nouveau monde. Aussi parle-t-on espagnol dans le foyer, même si la grand-mère Rosa continue encore à s'exprimer dans la langue de Dante, berçant le jeune argentin de paroles et d'histoires venant de l'ancienne patrie. 'Nonna Rosa', adorée du pontife, fut celle qui lui transmit pour la première fois la foi chrétienne, "première annonce" domestique et familiale que le futur pape n'oubliera jamais. Dans son bréviaire, au Vatican, François gardait d'ailleurs précieusement le testament de sa "sainte" aïeule, relique intime de celle qui fut son plus grand soutien quand, au sortir de son enfance, il vit poindre en son cœur sa vocation de prêtre.

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