PAPE LÉON XIV
Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter quotidienne.
Le jour de la confirmation, après avoir imposé les mains et dit la prière de consécration, l’évêque oint chaque confirmand avec du Saint-Chrême sur le front. Mais celui-ci ne s’avance pas seul : il est accompagné de son parrain ou de sa marraine qui le présente et donne son prénom, la main sur l’épaule pour signifier son rôle. Car l’Église demande à chacun, pour être confirmé, de choisir une personne de son choix qui puisse l’épauler. Un aîné dans la foi qui l’aide sur le chemin de la foi, qui l’aide à vivre en chrétien.
Comment le choisir ? Librement, d’abord. En essayant de trouver une personne de confiance qui a une vie chrétienne et disponible – de temps, d’esprit et de cœur – avant, pendant et après la célébration. Qui est capable d’aider le confirmand dans la préparation spirituelle et dans les choix futurs, de répondre à ses sollicitations et à ses questions. Pour souligner la continuité entre les deux sacrements du baptême et de la confirmation, et si les liens ont été préservés, l’on peut demander à son parrain ou sa marraine de baptême. Habituellement, en effet, il n’y a que l’un ou l’autre pour le sacrement du don de l’Esprit.
Un exemple de disciple du Christ
Quant aux règles, il y en a, données par l’Église, il y en a trois : la personne choisie doit avoir au moins 16 ans, être lui-même confirmé et témoignant d’une vie d’Église, n’être ni le père ni la mère du confirmand. Il est aussi conseillé de pas demander à quelqu’un avec qui l’on est engagé affectivement pour distinguer les ordres et permettre un certain recul.
Lorsque l’on est jeune, comment demander à la personne qui est pour nous un exemple de disciple du Christ ? Peut-être le mieux est -il de lui expliquer simplement pourquoi l’on a décidé de demander à être confirmé et ce qui fait que l’on a pensé à lui ou à elle pour ce rôle de soutien. Il est bon, avant le sacrement, de savoir ce que le futur parrain ou la future marraine a retenu de sa confirmation, et comment il essaie, bon an mal an, d’être chrétien.