Carême 2025
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"Par sa désobéissance, constatait saint Irénée de Lyon dans son Traité contre les Hérésies, Ève a créé le nœud qui a étranglé le genre humain. Par son obéissance, Marie l’a dénoué. Ce que la vierge Ève a noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa foi" (III, 22 – 4). C’est à Augsbourg, en Bavière, non loin de Munich, qu’est née la dévotion à la Vierge Marie qui défait les nœuds, héritée de ce tableau baroque que Johann Georg Schmidtner peint en 1700 pour rendre grâce après un naufrage familial évité. La Reine des Cieux y est représentée, le visage incliné vers le ruban, concentrée sur son travail. Deux anges l’entourent. L’un lui présente un ruban plein de nœuds, tandis que l’autre reçoit ce même ruban, démêlé. La Mère de Dieu est couverte d’un manteau bleu, avec la lune à ses pieds et douze étoiles en guise de couronne. Le serpent de la Genèse (3-15) illustre le Mal. Marie, dans un geste symbolique fort, l’écrase de son pied, en présence de la colombe — l’Esprit saint – représentée en haut du tableau, couvrant la scène de sa lumière. Dans cette œuvre, la Vierge est considérée comme une sainte femme et conseillère des familles, avocate, auxiliatrice et médiatrice, devant Notre Seigneur Jésus Christ, fils de Dieu.
Si au début, la dévotion à “Marie qui défait les nœuds” est restée cantonnée au sud de l’Allemagne pendant plus de deux siècles, elle a connu un vrai élan de piété mondiale grâce au pape François qui a été bouleversé par son image en 1980. Le futur pape l’avait alors propagé dans son pays natal, puis, après son élection, dans le monde entier. Aujourd’hui, des millions de personnes déposent aux pieds de cette tendre mère toutes leurs difficultés et plus particulièrement celles qui semblent insolubles à la vue des hommes, qu’elles concernant la famille, l’argent, la santé, le travail, le logement, les dépendances, ou tout autre sujet.
Trois jours pour remettre ses soucis à Marie
L’association "AVE Marie qui défait les nœuds" propose cette année quatre retraites de trois jours, dans quatre lieux d’apparitions mariales : Cotignac et Le Puy-en-Velay en mai, puis, plus tard dans l’année à Pontmain en septembre et à Paris en novembre. Le principe ? Commencer six jours avant le début de la retraite une neuvaine à Marie qui défait les nœuds, pour l’achever ensemble dans le silence de ce cœur à cœur privilégié avec le Seigneur qui se languit de répandre ses grâces sur ses enfants.
Enseignement, adoration, liturgie : ces quelques jours, loin du monde mais dans le cœur de Dieu, sont l’occasion de prendre du recul sur une situation qui peut paraître sans issue, dans la prière et avec l’accompagnement d’un prêtre ou d’un religieux. Une halte spirituelle pour discerner et redire avec confiance la prière attribuée à saint Bernard de Clairvaux :
"Souvenez-vous, ô Très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé vos suffrages, ait été abandonné.".
Pratique
- Cotignac: du 2 au 4 mai
- Le Puy-en-Velay: du 30 mai au 1er juin
- Pontmain : du 26 au 28 septembre
- Paris-Médaille Miraculeuse : du 28 au 30 novembre
Renseignements et inscriptions : Association AVE - Avancer, Vivre et Écouter Marie qui défait les nœuds - 18 avenue des Marronniers 78600 Mesnil-le-Roi.
Contact : +33 6 33 75 53 16 et [email protected]
En partenariat avec l’Association « Avancer, Vivre et Ecouter -AVE- Marie qui défait les nœuds »
