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Confirmation : comment écrire sa lettre à l’évêque ?

La confirmation d'une fidèle catholique dans la basilique Saint-Denis, en 2008.

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Valdemar de Vaux - publié le 15/03/25
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Parce que le sacrement de confirmation est un acte aussi intime que libre, il nécessite une demande écrite du jeune ou du moins jeune à l’évêque. Voici sa raison d’être et quelques conseils pour la rédiger. Mais il s’agit bien d’envoyer quelque chose de personnel !

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Un jeune, ou moins jeune, qui demande le sacrement de confirmation doit écrire une lettre à l’évêque du diocèse dans lequel il s’est préparé. Cette démarche précède la célébration elle-même. Elle rappelle que l’évêque était historiquement le seul à confirmer. Il est le garant de l’unité de l’Église locale et, comme successeur des apôtres, il la relie à l’Église universelle.

Pourquoi une lettre ?

La lettre écrite par les futurs confirmands avant la célébration, adressée à l’évêque, a pour objectif de manifester son désir de recevoir le sacrement de confirmation et de suivre le Christ. Pour l’évêque, qui représente ici l’Église, elle permet de juger de l’authenticité de la demande du candidat, mais surtout d’établir un lien avec chacun et de voir l’œuvre de Dieu dans les cœurs. Celui qui connaît chacun intimement appelle à sa suite et donne les grâces nécessaires : tout confirmand est ainsi appelé à répondre "me voici !" à l’appel de son nom pendant la célébration. C’est bien une démarche libre et personnelle.

Le fond

Soyez d’abord vous-mêmes ! Néanmoins, voici quelques jalons pour vous aider :

Seul l’évêque lira la missive, vous pouvez l’écrire en toute confiance et sans craindre son regard. Au contraire, il veut vous connaître tel que vous êtes, et, puisque chaque chemin est singulier, rien n’est attendu si ce n’est la sincérité.

Peut-être est-il bon de commencer par une présentation qui puisse donner le contexte de la demande : prénom, nom, âge, études ou profession, paroisse de préparation à la confirmation, situation familiale, engagements, groupes de prière, activités chrétiennes ou non…

Ensuite, il est bon de prendre le temps de raconter comment le Christ est entré dans votre vie, soudainement ou plus discrètement, les lieux et les personnes rencontrées sur cette route, votre vision de Dieu, de la foi, de l’Église… et ce qui vous a fait décider de demander le sacrement de confirmation

Vient le temps de la préparation : comment avez-vous été accompagné et avez-vous vécu cette période ? Qu'avez-vous découvert sur vous, la foi, l’Église, Dieu ? Quelles ont été les évolutions de votre cœur durant cette période ?

Puisque vous avez déjà une vie chrétienne et une vie spirituelle, vous pouvez aussi mentionner quelle place elles ont dans votre existence avant d’être confirmé. Comment voyez-vous l’avenir à la suite du Christ ? Qu'avez-vous compris de ce sacrement et de ses fruits ?

Les parties précédentes conduisent assez naturellement à une demande plus formelle d’être admis à recevoir la confirmation.

La forme

Rien n’est véritablement exigé mais voici quelques indications.

Datez au début et signez à la fin.

Vous pouvez mettre un objet ("Demande de confirmation – confidentiel" par exemple) pour être sûr que personne d’autre que l’évêque ne lira la lettre.

Vous pouvez commencer par l’adresse "cher Monseigneur".

Pour la demande formelle, par exemple : "Voilà pourquoi, Monseigneur, j’ai la joie de vous demander de recevoir le sacrement de confirmation… " ; "Monseigneur, je vous prie d’accepter ma demande de confirmation…".

En guise de conclusion, une formule comme la solennelle "Et, je vous prie, Monseigneur, de recevoir l’expression de mes sentiments religieux…" ou, moins protocolaire : "Avec, Monseigneur, l’assurance de mon attachement filial et de ma prière fraternelle".

Quelques conseils pratiques

Agissez avec l’aide de l’Esprit-saint, que vous pouvez prier avant de commencer.

Vous pouvez aussi vous appuyer sur l’aide de votre accompagnateur, de votre parrain ou de votre marraine… Ils peuvent par exemple vous relire (et vous aussi) même si vous pouvez préférer garder cela pour vous.

Rédigez un brouillon avant de vous lancer, cela permet d’ordonner vos idées et de refaire si vous vous trompez… ce qui arrive !

Écrivez à la main plutôt que sur l’ordinateur pour faire un réel exercice de réflexion et avoir un rendu plus personnel.

Ne soyez pas trop long, ni trop bref : un recto verso de feuille A4 semble bien.

Vous pouvez la photocopier avant de l’envoyer si vous voulez en garder une trace.

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