separateurCreated with Sketch.

Laurène Domange : “Chaque robe de mariée est un voyage dans le temps”

Laurène Domange Studio Terre Blanche
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Anna Ashkova - publié le 14/03/25
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Chineuse de robes de mariée des années 1920 à 1990, Laurène Domange fait nettoyer et restaurer ses trouvailles qu'elle revisite ensuite pour les futures mariées dans son Studio Terre Blanche, à Paris. Rencontre. 

Campagne de Carême 2025

Ce contenu est gratuit, comme le sont tous nos articles.
Soutenez-nous par un don déductible de l'impôt sur le revenu et permettez-nous de continuer à toucher des millions de lecteurs.

Je donne

Vous aimeriez porter une robe de mariée vintage pour le grand jour ? Laurène Domange est la bonne fée qu’il vous faut ! Depuis trois ans, cette passionnée d’histoire de l’art et d’artisanat redonne une seconde vie aux robes de mariée des années 1920-1990 dans son atelier Studio Terre Blanche, situé dans le XVIIe arrondissement de Paris. Une idée que cette commerciale de formation a eue suite au décès de sa grand-mère en 2019. "C’était une femme très élégante qui adorait la mode. J’étais très proche d’elle, alors c’est tout naturellement que j’ai récupéré beaucoup de ses robes et ai tout remis à ma taille. Au même moment, la princesse Béatrice d'York s'est mariée dans une robe datant de 1962, ayant appartenu à sa grand-mère, la reine Elizabeth. C’est là que j’ai eu le déclic", confie Laurène. Elle a donc démissionné d’un groupe français spécialisé dans la santé, pour lequel elle travaillait depuis cinq ans, pour se lancer dans l'aventure entrepreneuriale. Et elle ne le regrette point !

Derrière chaque robe, une histoire avec un grand H

Partant du constat que dans tous les placards de France il y a une robe dont personne ne fait rien, la jeune femme a commencé à chiner ces trésors. "Au début, je mettais des affiches, puis le bouche à oreille a fonctionné, il y a eu des ventes aux enchères, des brocantes, des vide-greniers… Aujourd’hui, je travaille aussi avec des chineurs professionnels", raconte cette Parisienne de 32 ans, convaincue que chaque robe a une histoire. "La mode des robes de mariée est codifiée. Chaque décennie a ses codes : les robes des années 1920 s'arrêtent à la mi-mollet. Celles des années 1950 ont été influencées par des mariages de célébrités comme celui de Grace Kelly. Les années 1980, elles, ont été marquées par Lady Di. On retrouve donc des robes de mariée similaires à la sienne, meringue et en soie sauvage". Pour sa part, elle préfère les années 1930, avec des robes en satin de soie ivoire. "La matière qui brille est lourde et soyeuse. La construction est particulièrement originale, on retrouve beaucoup d’empiècements géométriques. Une créativité géniale !" Celle qui s’est formée sur le tas éprouve également un faible pour les années 1970, marquées par des robes plutôt minimalistes, avec de beaux retombés, souvent brodées et en gaze de soie transparente. Pour Laurène, "chaque robe est un voyage dans le temps, elle raconte une histoire de la mode, mais aussi l’histoire de la mariée qui l’a portée". Chacune des 50 robes proposées dans son studio chic et raffiné porte le prénom de la femme à qui elle a appartenu.

Laurène Domange Studio Terre Blanche

Une fois chinées et nettoyées par un pressing spécialisé dans les tissus précieux et anciens, les robes sont confiées à Mounira, la couturière professionnelle qui a la charge de les restaurer. Enfin, lors des essayages, la nouvelle propriétaire peut l'ajuster à sa taille et y apporter des modifications à son goût. "Nous pouvons suggérer de modifier le col, les manches, ajouter de la matière, ou au contraire, en retirer. Chaque robe faite sur mesure est un vrai challenge", explique Laurène, ajoutant qu’il lui arrive aussi de proposer ses services aux clientes qui souhaitent porter la robe de mariée de leur grand-mère ou de leur mère.  

Un exercice auquel elle s’est aussi prêtée à titre personnel. "Pour mon mariage, j’ai choisi une robe des années 1950. Je l’ai trouvée par terre dans une brocante. Elle était sublime !", se souvient la jeune femme. À l’aide de sa couturière, elle lui a redonné une deuxième vie. Et cerise sur le gâteau : Laurène a pu utiliser la doublure de la robe de mariée de sa grand-mère pour retravailler le dos et les épaules de sa propre robe. Une robe que son mari a eu la joie de découvrir le jour de leur mariage, en juin 2024. Et il a adoré le résultat !

Laurène Domange
Laurène Domange a trouvé sa robe dans une brocante et l'a restaurée à l'aide de la doublure de la robe de mariée de sa grand-mère.

"Mon époux aime beaucoup ce que je fais, c'est mon plus grand soutien. D’ailleurs, grâce à lui, je trouve parfois certaines robes à acheter", raconte Laurène, qui peut compter aussi sur l’aide de la Vierge Marie. "J’ai créé mon entreprise de manière spontanée, je me suis abandonnée à la volonté de Dieu. Je me souviens, au tout début, être allée à la basilique Notre-Dame-des-Victoires de Paris et d’avoir confié mon entreprise à la Vierge", confie celle qui a redécouvert Dieu au sanctuaire de Paray-le-Monial, il y a trois ans, juste après avoir rencontré son futur mari. Alors que toutes les mariées de France s’affairent à leurs préparatifs de mariage, Laurène se dit heureuse de les aider à sublimer le plus beau jour de leur vie.

Les plus belles robes de mariée 2025 :

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)