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“Heureux l’homme qui a une bonne épouse” 

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Michel Martin-Prével, cb - publié le 11/03/25
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Les Écritures renferment bien plus que les huit béatitudes du sermon sur la montagne. La Bible est parsemée de paroles commençant par "heureux celui qui…" Aleteia vous propose de découvrir, chaque jour du carême, une béatitude qui conduit sur le chemin du ciel.

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La Bible regorge de citations pour un bonheur trouvé dans le mariage avec une femme bonne, intelligente, parfaite… "Heureux aussi celui qui vit avec une femme intelligente" (Pr 18, 22). "Une femme parfaite, elle fait son bonheur, et non pas sa ruine, tous les jours de sa vie" (Pr 31, 12). "Il trouve le bonheur celui qui trouve femme : c’est une bienveillance du Seigneur" (Si 25, 8). Que rejaillissent alors sur l’homme les qualités de la femme ! C’est la femme qui donne le bonheur et non le mariage, parce qu’il y a plus de sens dans une personne que dans une chose. Cette béatitude est à vivre et non à posséder, à trouver et donc à chercher.

La béatitude du mariage ne se limite pas à un rite ou un engagement d’un jour, mais elle se déploie dans une quête de la femme, conquête de l’amour courtois, et mieux, dans la décision de la rendre parfaite. Elle a été créée pour être "une aide assortie" (Gn 2,18), non comme une servante, mais un alter ego bienfaisant, un vis-à-vis encourageant. La femme parfaite, cause de ce bonheur, est décrite au livre des Proverbes : bonne maîtresse de maison qui se couche quand tout va bien, au service de tous, pas en esclave mais en maîtresse de vie. Idéal un peu vieillot disent certains, mais situation très naturelle et écologique se situant au cœur des familles heureuses. Si le bonheur de l’homme est d’être avec sa femme, on a déjà parlé de sa contribution à cette union qui doit rester réciproque, parce que le bonheur de l’épouse est d’avoir un mari juste et vertueux. Il y a un pendant entre époux et épouse, qui montre bien que le bonheur conjugal est affaire de travail l’un pour l’autre. Il ajoute des qualités aux qualités, travaillées comme des vertus. Alors le couple réussi est une somme qui fait trois et non plus deux, parce que le Seigneur en est le moteur.

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