Campagne de soutien 2025
Ce contenu est gratuit, comme le sont tous nos articles.
Soutenez-nous par un don déductible de l'impôt sur le revenu et permettez-nous de continuer à toucher des millions de lecteurs.
À quelques mois du baccalauréat signant la fin du lycée, plusieurs émotions, de la nostalgie à l’inquiétude en passant par l’excitation et la joie, s’emparent légitimement des élèves et de leurs parents. Mais il en est une qui l’emporte sur les autres : l’incertitude. Alors que les élèves ont jusqu’au 13 mars pour s’inscrire et formuler leurs vœux sur Parcoursup, les formations apparaissent chaque année plus variées, nombreuses et pour certaines déconcertantes. Il en est une pourtant qui semble tirer son épingle du jeu : les études d’humanités. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Une formation fumeuse qui ne débouche sur rien ? Ou, au contraire, un formidable tremplin pour la vie professionnelle ?
Les humanités regroupent traditionnellement l’étude des lettres classiques, c’est-à-dire du latin et du grec. Mais si cette définition était valable au Moyen Âge, elle ne l’est plus aujourd’hui. "Les humanités correspondent à l’ensemble des connaissances permettant de comprendre le monde, elles apportent la discipline qui permet de porter un regard sur le monde, de le lire et de le comprendre", résume auprès d’Aleteia Jean-Baptiste Noé, professeur d’économie à l’Ircom, plus précisément pour les étudiants de la licence "Humanités & Science politique". Enseigner les humanités, c’est encourager les étudiants à penser "de manière créative, argumentée et hiérarchisée". Il rappelle ainsi que l’économie est avant tout de la philosophie morale, une science qui étudie l’action des hommes. D’où la nécessité de son apprentissage.
Acquérir une agilité intellectuelle
Fondé en 1984 à Angers puis à Lyon en 2019, l’Ircom, école supérieure des humanités et du management, participe à la transformation de la société en encourageant les nouvelles générations à l’exercice de la responsabilité et de l’engagement au service du bien commun, dans les sphères économiques, politiques et sociales. Dès sa création, elle a décidé de mettre l’accent sur les humanités à travers une formation globale permettant aux étudiants de se spécialiser ensuite dans de nombreux secteurs professionnels allant du marketing au droit en passant par les relations publiques et la recherche. Côme, 22 ans, actuellement en master de management en école de commerce, a suivi la licence en Humanités à l’Ircom. Une formation qui l’a radicalement changé. "Après un an de classe préparatoire aux grandes écoles de commerce, j’ai découvert mon attrait tout particulier pour les sciences humaines, notamment en composant ma première dissertation en philosophie", raconte-t-il. "À mon plus grand regret, la filière dans laquelle je me trouvais plaçait les mathématiques sur un piédestal sans aucune mesure avec les matières subsidiaires qu’étaient la philosophie, l’histoire et les langues vivantes. C’est pourquoi j’ai décidé d’abandonner définitivement les chiffres pour me tourner entièrement vers les lettres en rejoignant l’Ircom, une licence en Humanités qui propose une formation intellectuelle particulièrement enrichissante."

Langues vivantes, littérature française, littérature générale et comparée, histoire de l’art, enjeux philosophiques contemporains, ateliers d’écriture, philosophies comparées, philosophie morale… Les cours sont variés et structurants, offrant de nombreux débouchés dans les relations internationales, l’enseignement du commerce, le journalisme, la communication, la politique ou encore l’humanitaire. Côme n’a pas encore d’idées précises quant à son métier mais il sait que toutes ces filières lui sont accessibles. "Pour le moment, les secteurs des Think Tank m’intéressent tout particulièrement", reprend-il.
Dans un monde de plus en plus technique, il faut des personnes qui ont une agilité intellectuelle.
Se former aux humanités s’avère donc être un pari gagnant peu importe le métier ou le secteur d’activité choisi par la suite. "On assiste malheureusement aujourd’hui à une course aux études et aux diplômes. Mais le vrai sujet est d’abord de donner une solide formation intellectuelle aux jeunes. Une licence d’humanités fournit cette formation intellectuelle qui leur servira encore dans trente ou quarante ans", reprend Jean-Baptiste Noé. "On pourrait résumer la chose en disant que se former aux humanités permet de développer son intelligence dans le sens où l’on travaille sa capacité à mettre les choses en relation." Et l’enseignant de poursuivre : "Quand on fait l’effort de se mettre dans la tête d’un écrivain du XVIe, on le fera aussi plus facilement pour ses contemporains, ses clients etc. On parle beaucoup d’intelligence artificielle en ce moment. Mais aux esprits bien formés, les évolutions techniques ne font pas peur, au contraire ! Dans un monde de plus en plus technique, il faut des personnes qui ont une agilité intellectuelle."
"Je voudrais qu’on fût soigneux de choisir [à l’enfant] un conducteur qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine, et qu’on y requît tous les deux, mais plus les mœurs et l’entendement [l’intelligence] que la science, et qu’il se conduisît en sa charge d’une nouvelle manière", a écrit avec justesse Montaigne dans ses Essais en 1580. Une tête bien faite, agile, que les humanités ne peuvent que développer.
Pratique
École supérieure des Humanités et du Management, l’Ircom propose des formations exigeantes et bienveillantes. L’établissement, créé en 1984 à Angers, dispose désormais de deux autres campus (Lyon et Yaoundé) et de cursus diversifiés :
- Licence Humanités et Science politique
- Manager de la Communication – Bac+5, titre RNCP de niveau 7
- Management de la Solidarité et de l’Action sociale – Bac+5, master européen
L’Ircom c’est aussi :
- Établissement de Formation au Travail Social, dispensant un CAFERUIS
- Ircom Conseil, formation continue dans les domaines de la communication et du management
- Laboratoire de recherche, composé de deux chaires – Management du Travail Vivant et Culture et Patrimoine Vivants
Instagram / Facebook / Tiktok / LinkedIn / Twitter / Youtube
En partenariat avec l'IRCOM