separateurCreated with Sketch.

Domitille Chomel : “Une famille qui a la foi est une famille heureuse”

Famille Chomel Familles nombreuses : la vie en XXL

Domitille et Jean-Baptiste Chomel sont les heureux parents de sept enfants.

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Anna Ashkova - publié le 07/03/25
whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Mariée, mère de sept enfants, médecin du travail, et participante de la nouvelle saison de l’émission "Familles nombreuses : la vie en XXL" sur TF1... Domitille Chomel confie à Aleteia sa façon de jongler entre la maternité, le travail et la vie d'épouse.

Campagne de Carême 2025

Ce contenu est gratuit, comme le sont tous nos articles.
Soutenez-nous par un don déductible de l'impôt sur le revenu et permettez-nous de continuer à toucher des millions de lecteurs.

Je donne

Domitille Chomel, 35 ans, partage depuis peu son quotidien dans l’émission Familles Nombreuses, dont la saison 9 est diffusée du lundi au vendredi à 17h25 sur TF1. Mariée avec Jean-Baptiste, 38 ans, médecin militaire, elle habite dans les Yvelines et élève sept enfants tout en exerçant le métier de médecin du travail.

Aleteia : Vous avez sept enfants : Isaure (13 ans), Athénaïs (11 ans), les jumeaux Aubert et Azélie (9 ans), Andéol (5 ans et demi), Aliénor (4 ans) et Zita (2 ans). Vous avez eu vos premiers enfants en étant encore étudiante en médecine. Comment avez-vous réussi à concilier les études exigeantes et la maternité 
Domitille Chomel : On s’est mariés jeunes, j’étais encore étudiante en quatrième année de médecine et Isaure est née l’année d’après. Tout le monde pense que les études en médecine et la maternité sont incompatibles. Je ne vais pas le cacher, c’est compliqué mais si on s’en donne les moyens, c’est possible. D’ailleurs, je n’étais pas la première maman dans ma fac. Athénaïs est arrivée lorsque j’étais au début de mon internat. L’une des difficultés est de réussir à valider les stages malgré les congés maternités. On voulait attendre la moitié de mon internat pour avoir un troisième enfant. On a des jumeaux dans la famille, on savait que ça pouvait arriver. Ce n’était donc pas une grande surprise lorsque nous avons découvert que nous aurions non pas trois mais quatre enfants. Ce qui était éprouvant, c’est leur hospitalisation durant trois semaines en service néonatal car ils sont nés prématurés. Jean-Baptiste et moi sommes tous les deux médecins et nos familles respectives ne sont pas proches de nous géographiquement. Il fallait qu’on s’arrange pendant nos études pour ne pas être de garde en même temps, on faisait aussi appel à notre nounou la nuit parfois. Ce qui était réellement compliqué, c’était mes grossesses. J’étais toujours très fatiguée et nauséeuse au début. Quand Jean-Baptiste rentrait du travail le soir, il prenait le relais. Il me soutenait beaucoup. Si je n’avais pas eu ce mari, nous n’aurions pas eu autant d’enfants.

La famille nombreuse, c’est un modèle de famille auquel vous étiez habituée avec votre époux ?
Nous sommes tous les deux, les aînés de nos familles nombreuses respectives. J'ai six frères et soeurs, et Jean-Baptiste en a cinq. C’est un modèle qui nous parlait. Nous avons d’ailleurs reproduit, inconsciemment, certains choix éducatifs de nos parents.

Comme le vouvoiement ?
Nous vouvoyions tous les deux nos parents. Mais nous avons réfléchi avant de le faire avec nos enfants. Et finalement nous avons opté pour car nous souhaitions que nos enfants apprennent à vouvoyer les adultes. Le tutoiement est actuellement tellement répandu, notamment dans le système scolaire, que nous pensons que ça les aidera à apprendre à vouvoyer les adultes. Mais cela ne met aucune barrière entre nous et nos enfants et n’affecte en aucun cas l’amour que nous portons les uns aux autres.

Vous êtes médecin, vous arrivez à travailler, à coudre des vêtements pour vos enfants, à cuisiner de bons repas, à faire des devoirs scolaires… Quel est votre secret ?
On fait avec ce qu’on a, on s’adapte. La couture, c’est mon passe-temps, ça me plaît mais je ne le fais pas de manière régulière. La cuisine n’est pas une corvée, j’adore cuisiner et les enfants aiment m’aider. Gérer les devoirs en même temps ? Je n’ai pas vraiment le choix. J’admire les mères au foyer. Je l’ai testé après la naissance de Zita, j’ai eu une période de six mois où j’étais mère au foyer mais ça ne me convenait pas. J’ai diminué mon temps de travail mais j’aime ce que je fais. Le fait de travailler rythme ma semaine et me permet en même temps à être disponible pour mes enfants. Je suis plus efficace ainsi.

Et votre mari dans tout ça ?
Il est très présent ! Le partage des tâches domestiques et de l’organisation familiale était une condition avant même notre mariage. Par exemple, il passe l’aspirateur car je n’aime pas le faire, quant à moi, je fais la lessive. J’amène les enfants à leurs activités en semaine car je suis plus disponible, et lui, le fait le week-end. On se passe le relais assez facilement.

Domitille et Jean-Baptiste Chomel.

Avez-vous du temps pour votre couple ?
Au quotidien, on dîne sans les enfants pour pouvoir se retrouver. Ils savent que, une fois couchés, ils ne doivent pas redescendre nous voir. Nous essayons aussi de réserver nos vendredi soir à nos sorties de couple.

Votre époux est militaire, vous avez beaucoup déménagé. Est-ce que cela a eu un impact sur votre famille et vos enfants ?
Je ne sais même plus combien de fois nous avons déménagé. Pour le moment, les enfants le vivent bien, même s’il est difficile pour eux de quitter leurs amis, comme pour nous d’ailleurs. Le prochain déménagement risque en revanche d’être difficile car les aînés deviennent adolescents. Je n’aime pas trop déménager tout le temps, mais le fait d’avoir une famille nombreuse aide beaucoup. Si les villes, les maisons, les écoles changent, notre famille, elle, reste.

Et l'aventure de Familles nombreuses : la vie en XXL ? Pourquoi avez-vous accepté de participer à cette émission ?
Nous n’avions pas vraiment de motivation précise, rien à montrer ou à prouver. On l’a fait car l’occasion s’est présentée à nous. Les enfants étaient emballés ! Nous nous sommes dit que ça allait être une belle aventure familiale.

À chaque tournage, je me confie à l’Esprit Saint pour qu’il me guide.

Qu’est-ce que cela vous apporte ?
On a vécu de beaux moments ensemble, nous aurons de superbes souvenirs. Cette participation nous a aussi amenés à nous questionner sur nos principes éducatifs, pourquoi la foi est-elle importante pour nous, comment la vit-on en famille et qu’avons-nous envie de transmettre à nos enfants…

En profitez-vous pour évangéliser par la même occasion ?
Ce n’était pas la motivation initiale mais en le faisant, nous nous sommes dit : "Pourvu qu’on soit un témoignage". Nous voulons montrer qu’une famille qui a la foi est une famille heureuse. À chaque tournage, je me confie à l’Esprit saint pour qu’il me guide.

Et votre exposition médiatique et sur les réseaux, comment la vivez-vous ?
Sur les réseaux sociaux, je ne vois pas trop de différence, mes comptes sont privés. Beaucoup de personnes s’y sont ajoutées, mais ça ne change rien à ce que je publie. Quant aux articles dans les médias, je ne vais pas les lire car je sais que je peux voir des commentaires positifs comme négatifs.

Être une maman chrétienne, ça change quoi ?
Mon amour pour mes enfants n’est pas parfait mais ils sont aimés par Dieu qui est parfait, et les aime d’un amour inconditionnel, et qui vient combler mes lacunes. C’est très rassurant.

Famille Chomel

Quels saints vous aident dans votre quotidien de mère et d’épouse ?
La servante de Dieu Zita m’inspire beaucoup. Elle a été dévouée à ses enfants, à leur éducation. Elle a tenu bon malgré des épreuves énormes grâce à sa foi et à la prière. Moi aussi je prie dans mon quotidien tous les matins même si j’ai du mal à me poser pour le faire. Je le fais durant mes tâches ménagères ou dans les transports. Je confie mes enfants et les gens que je vais rencontrer à l’Esprit saint. Nos enfants sont aussi éveillés à la foi. Nous prions régulièrement le soir, récitons le bénédicité quand on mange ensemble.

Le carême vient de commencer. Avez-vous trouvé votre défi ?
Mon défi de carême est de ne pas m’énerver et d’être patiente avec les enfants car je ne le suis pas toujours. C’est d’ailleurs mon défi chaque année. Je sais que je fais des progrès et je reçois beaucoup de grâces. 

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)