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Les Pères du désert désignaient l’acédie comme l’un des démons les plus dangereux. Au IVe siècle, les moines utilisaient ce terme pour désigner le "démon de midi", le plus complexe des ennemis intérieurs, à la frontière entre le charnel et le spirituel. À cette époque, les moines qui passaient toute leur vie dans le désert, à prier et à travailler, se battaient contre ce vice quand le soleil était haut dans le ciel. La chaleur, la fatigue et parfois la faim les laissaient alors sans force ni envie de faire quoi que ce soit. La paresse peut frapper à n’importe quel moment de la journée. Mais elle peut se faire sentir particulièrement en milieu de semaine, alors qu’il ne reste que quelques jours avant le week-end et que le travail s'accumule, tout comme la fatigue. Plusieurs solutions existent pour récupérer en milieu de semaine.
1ADOREr DIEU EN DANSANT OU EN CHANTANT
Saint Ignace de Loyola parlait du principe d’agere contra, c’est-à-dire d'agir malgré les vices ou les aversions. Par exemple, s’il est difficile pour une personne de se lever tôt, saint Ignace lui aurait conseillé de régler le réveil trois minutes plus tôt que d'habitude pour contrer ce vice et se mettre en mouvement pour le surmonter. Lorsqu’on est fatigué et découragé au milieu de la semaine, pourquoi ne pas commencer à adorer Dieu en dansant ou en chantant ? Cela peut sembler un peu fastidieux au début, mais lorsque la prière combine ses pouvoirs avec le mouvement et les endorphines, le démon de midi s'envole !
2Mettre L'ACCENT SUR LA GRATITUDE
Le milieu de la semaine n’inspire pas l’optimisme. Il est en effet plus facile de voir les choses négatives que positives quand on est fatigué. Cela vaut la peine d’examiner sa conscience au cours de ces derniers jours. Cet examen de conscience ne doit pas commencer par une recherche des péchés, mais par la gratitude qui aidera à concentrer son attention sur les bonnes choses que Dieu offre.
3bénir sa FAMILLE ET sES COLLÈGUES
La fatigue n’arrive jamais seule, bien souvent, elle est accompagnée par la colère ou l’agacement. Il est plus facile alors de voir les défauts de son entourage plutôt que ses qualités. Le remède à ce ressentiment est la prière. Pourquoi ne pas bénir ses proches en disant simplement dans son for intérieur : "Bénis-les, Seigneur" ?
4ÉCOUTEr UN PODCAST qui élève l’âme

Une histoire positive, un beau témoignage ou une histoire de foi… Il existe de nombreux podcasts d'inspiration catholique, comme Zeteo, Bethesda, Padreblog, Emmanuel Play, Les deux pieds dans le bénitier, le Collège des Bernardins… De beaux contenus qui remontent le moral.
5s'aérer pour recharger les batteries
La reconnexion avec la nature est aussi un excellent moyen de recharger les batteries. Une promenade, même courte, permet de souffler, de s’aérer l’esprit, mais aussi de s’émerveiller de la Création. L’émerveillement est l’une des qualités dont parle Jésus : “Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits”. (Mt 11, 25) Pourquoi ne pas planifier une escapade à la montagne, à la mer ou à la campagne pour le week-end ? La perspective de quelque chose d’agréable aidera à traverser les moments les plus difficiles de la semaine.
6Adorer
L’adoration eucharistique permet de déposer son fardeau à Jésus, de le déposer à ses pieds et de se reposer en lui. Jésus est là dans son sacrement d’amour. Il est le consolateur, il attire dans la douceur de son cœur. L’adoration eucharistique est le moyen le plus simple et le plus direct pour demeurer en son amour et tenir bon dans toute adversité.
Les conseils des grands saints pour combattre paresse et procrastination :
