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Voici pourquoi vous devriez bannir le “ça va ?” de votre langage

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Anna Ashkova - publié le 12/02/25
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Devenue une habitude, la question "ça va ?" est souvent posée machinalement dans le quotidien, entre amis, collègues ou même inconnus. Pourtant, cette simple interrogation cache un enjeu important : celui de se rapprocher de son prochain. Voici comment la poser de manière plus sincère.

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Il accompagne souvent un "bonjour" et généralement de manière quasi-automatique. Un "Bonjour ! Ça va ?" est lancé dans les bureaux, devant l’école ou encore dans l’ascenseur de son immeuble. Souvent trop entendue, cette question n’a parfois même pas de réponse, ou bien elle ressemble à un retour de balle : "Bonjour ! Ça va, et vous/toi ?". Trop habitué à entendre cette réponse, on file rapidement sans même se rendre compte que l’interlocuteur a répondu par un "Non, ça ne va pas !". Une situation cocasse quand on doit courir pour attraper le bus ou le métro. Poser cette question, souvent par simple politesse, suppose néanmoins d’être prêt à accueillir la réponse, qu’elle soit positive ou négative. Alors, que faire : la bannir à tout jamais et la poser uniquement quand on est disponible pour écouter l’autre ?

L’art de poser des questions ou un acte de charité

Surtout pas ! Bien qu’anodine, cette question cache en elle un véritable acte de charité. La poser et y répondre, c’est accepter d’être le frère de l’autre, de nouer une relation avec lui. C’est aussi s’exposer et prendre le risque de la fraternité. Néanmoins, pour que cet acte de charité soit accompli, il faut que cette fameuse question soit posée différemment. Au lieu de répéter machinalement "Bonjour, ça va ?" tous les matins, pourquoi ne pas introduire une petite nuance, telle que "Bonjour [prénom], comment te portes-tu ce matin ?" ? Une technique, préconisée par Fanny Auger dans Trêve de bavardages (Eyrolles), qui permet de porter un peu plus d’attention et d’enrichir les échanges. La spécialiste de la conversation conseille d’ailleurs de poser des questions ouvertes, comme celles des journalistes : qui, quoi, où, quand, pourquoi ? "Des questions ouvertes et intéressées permettront à votre interlocuteur de penser, de réfléchir et d’offrir des réponses plus inspirées et plus vraies", note l’auteur, qui conseille aussi de donner une touche plus personnelle aux questions. Si la personne était un peu malade la veille, pourquoi ne pas lui demander si elle se sent mieux aujourd’hui ? Ou bien si elle a une réunion importante, lui poser des questions sur son état avant cet entretien. Poser ainsi différemment cette question permettra de ne pas se retrouver en position d’ "aplomb" vis-à-vis de l’autre, mais bien à côté de lui.

Les plus belles citations des saints sur la charité :

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