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Mgr Gilson, l’un des derniers Français à avoir participé à Vatican II, s’en est allé

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Mgr Georges Gilson.

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Agnès Pinard Legry - publié le 28/11/24
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Archevêque émérite de Sens-Auxerre et ancien prélat de la Mission de France, Mgr Georges Gilson est décédé le 27 novembre à l’âge de 95 ans. Évêque de terrain très attaché au monde rural, Il était l’un des derniers français à avoir participé au concile Vatican II.

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C’est une figure de l’Église en France qui s’en est allée ce mercredi 27 novembre. Mgr Georges Gilson, archevêque émérite de Sens-Auxerre et évêque du Mans (Sarthe) pendant quinze ans, de 1981 à 1996 s’en est allé à l’âge de 95 ans. "Nous rendons grâce à Dieu pour tout ce que Mgr Gilson a su apporter à notre diocèse avec cette belle et attachante personnalité qui le caractérisait", lui a rendu hommage Mgr Jean-Pierre Vuillemin, évêque du Mans. "Nous le confions à Dieu dans l’espérance de nous retrouver un jour."

Né le 30 mai 1929 à Paris et formé au séminaire d’Issy-les-Moulineaux, il est ordonné en 1957 pour le diocèse de Paris. Après deux années de licence en droit canonique à Rome, il devient vicaire à Nanterre. Secrétaire en 1965 de l’archevêque de Paris, le cardinal Pierre Veuillot, il l’accompagne à Rome pour participer aux dernières sessions du concile Vatican II.

Parisien de naissance, il aimait expliquer que c’est en Sarthe qu’il avait réellement découvert le monde rural.

C’est en 1981 qu’il est nommé évêque du Mans. "Parisien de naissance, il aimait expliquer que c’est en Sarthe qu’il avait réellement découvert le monde rural", souligne ainsi Mgr Vuillemin dans son hommage. Et l’évêque de reprendre : "Le 15 septembre dernier, je rendais ma dernière visite à Mgr Gilson. À chaque fois que je le visitais, il me demandait des nouvelles du diocèse du Mans dont il parlait avec beaucoup d’affection." Apprécié des Sarthois, il a su témoigner tout au long de son ministère d’une simplicité évangélique et d’une grande proximité avec les fidèles.

"Il est des moments dans une vie d’homme où tout semble bouger, se bousculer, vaciller même", avait-il confié en 1999 dans son homélie de départ du diocèse. "Et c’est précisément à cet instant que toute une existence découvre son testament. Un seul être. Un seul Nom. Et la pierre levée qui en est la signature : le Christ." Et c’est désormais dans Sa maison qu’il s’en est allé.  Ses obsèques seront célébrées lundi 2 décembre en la cathédrale Saint-Étienne de Sens.

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