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Nouveau gendre, nouvelle belle-fille : comment bien accueillir le nouveau venu ?

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Karine Triot - publié le 29/10/24
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Après l'annonce de fiançailles ou d'un mariage vient ce temps d’accueil, fait de découverte, de surprise parfois, qui peut engendrer des maladresses. Comment bien accueillir le nouveau venu ?

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Lors de ses premières vacances dans sa belle-famille, Jacques, le nouveau mari d’Amélie, a quitté la maison à pas de loup le matin pour aller prendre son petit noir au café du village. Une habitude bien ancrée chez ce trentenaire Parisien qui a étonné, voire même un peu heurté, avouons-le, le reste de la famille qui l’a vécu comme un rejet. Quand un enfant présente à ses parents un amoureux, ou une fiancée, il arrive d’être surpris par telle ou telle caractéristique, agréable… ou pas ! L’une des raisons pour laquelle la relation beaux-parents/gendre ou belle-fille est complexe réside dans la rapidité avec laquelle la famille partage des moments intimes (Noël, les anniversaires, le baptême d’un petit-enfant…) sans avoir forcément eu le temps de construire la relation avec le nouveau venu. Quelques pistes pour l'accueillir au mieux.

1Accepter de changer ses habitudes

BALADE-FAMILLE-FORET-shutterstock

"À Rome, sois Romain" avait conseillé l’évêque de Milan à saint Augustin. Dans certaines familles, cet adage peut faire office de carcan. Sans se renier, on peut être attentionné pour faciliter l’intégration et le bien-être du nouveau venu. Faire attention à ses goûts culinaires, comme Léonie, qui garde une mousse au frais pour accueillir son gendre, amateur de bière. Accepter de changer ses habitudes aussi. Dans la famille de Maxime, l’amour s’exprime avec des apéros, des déjeuners interminables et des confitures maison. Mais voilà le jeune homme amoureux d’une sportive, pas gourmande pour un sou ! La famille s’est ajustée en simplifiant les repas et en ajoutant des balades. S’ajuster, c’est aussi s’adapter aux différents tempéraments. Ainsi, quand une belle-fille bouillonne à table et exprime le sentiment de "perdre son temps", sa demande est certainement d’être plus active. Pourquoi ne pas lui demander : "Qu’est-ce qui serait important pour toi le week-end ?", "Qu’aimerais-tu faire ?". Transformez-la en G.O. qui va entraîner toute la famille (ou pas !) dans une nouvelle activité !

2Être curieux 

Pour les parents de Léonard, l’engouement de leur fils pour Aminata a été un mystère. L’annonce des fiançailles a même fait l’objet d’une convocation dans un bureau pour une discussion père-fils musclée : "Cette fille n’est pas faite pour toi !" Pourtant, 25 ans après, ils reconnaissent que leur belle-fille rend leur fils heureux, qu’elle a bien élevé leurs petits-enfants et qu’elle a le sens de la famille. Quand on a élevé un enfant en y mettant le meilleur de soi, on peut faire confiance à l’éducation transmise et au jeune adulte : s’il est amoureux de cette personne, c’est sans doute qu’il perçoit des qualités que l’on n’a pas encore découvert. Soyons persévérant et curieux !

3Rester humble

FAMILLE-DINER-shutterstock

"Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà !" La justesse est souvent une affaire de mesure. À l’adolescence, les enfants questionnent les manières d’être de leurs parents, leurs valeurs, les invitant parfois à se remettre en question. L’arrivée d’un gendre ou d’une belle-fille peut aussi permettre d’évoluer. À l’instar de Marion, issue d’une famille très positive, dans laquelle on fait beaucoup de compliments et dont la bienveillance interpelle sa belle-mère : "Je crois que j’ai été trop critique, trop dure, avec mes enfants… comme dans la vie en général !" Une occasion de changer de regard et de se mettre en chemin. Encore. Parce qu’on n’a jamais terminé de grandir.

4En cas de différend, passer par son enfant

Si la relation est fluide avec un gendre ou une belle-fille, on peut s’autoriser à exprimer avec délicatesse une attente, si possible en parlant de soi et en faisant une demande positive. Si le sujet est plus sensible, il est bon de passer autant que possible par son propre enfant qui pourra traduire le langage et les attitudes de son ou sa bien-aimée, mais aussi lui expliquer les codes et les habitudes de sa famille : "Tu sais, pour mes parents, se lever au-delà de 10 heures, c’est incorrect".  

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