Lors du Regina Caeli qu’il a présidé place Saint-Pierre ce dimanche 5 mai, le pontife argentin a souligné les nuances de l’amitié vécue à divers stades de la vie : « Dès l’enfance, […] aux amis, nous offrons nos jouets et les plus beaux cadeaux ; puis, en grandissant, à l’adolescence, nous leur confions nos premiers secrets ; jeunes, nous offrons la fidélité ; adultes, nous partageons les satisfactions et les inquiétudes ; âgés, les souvenirs, les considérations et les silences des longues journées ».
« L’amitié n’est pas le résultat d’un calcul, ni d’une contrainte : elle naît spontanément lorsque nous reconnaissons quelque chose de nous dans l’autre », a noté le pape. Et « si elle est vraie […] elle ne faiblit pas, même face à la trahison. Un ami aime toujours… […] il te corrige, il peut te réprimander, mais il te pardonne et ne t’abandonne pas », a-t-il affirmé.
Le chef de l’Église catholique a demandé aux chrétiens si Dieu avait pour eux « le visage d’un ami ou d’un étranger ». « Est-ce que je me sens aimé par Lui comme un être cher ? », a-t-il lancé aux fidèles, en assurant que Jésus leur « tend la main et offre son amour », et ce « au-delà de tout mérite et de toute attente ».