L’espérance se niche parfois au cœur des plus douloureuses épreuves. C’est ce qu’ont vécu les parents de la petite Indi Gregory, un bébé anglais de huit mois atteint d’une maladie incurable. Suite à l’arrêt des traitements décidé par les médecins, la petite fille est décédée dans la nuit du lundi 13 novembre. Elle était au cœur d’une bataille judiciaire entre les médecins et ses parents, qui espéraient pouvoir la transférer en Italie pour continuer les soins à l’hôpital Bambino Gesù du Vatican.
"Si l'enfer existe, alors le paradis aussi doit exister"
Deux mois avant son décès, ses parents non croyants avaient décidé de faire baptiser leur fille, dans sa chambre d’hôpital. "Nous voulons qu’Indi puisse aller au paradis", a déclaré Dean Gregory, le père de la petite fille, dans un entretien accordé à la presse italienne. "Je ne suis pas religieux et je ne suis pas baptisé, mais au tribunal j’avais le sentiment d’être en enfer, raconte-t-il. J’ai pensé que si l’enfer existe, alors le paradis doit exister aussi. Et si le diable existe, alors Dieu existe aussi."
Touchés par le dévouement de leurs avocats, membres de l’association Christian Concern, les parents d’Indi ont souhaité que leur fille soit baptisée. La cérémonie a eu lieu le 22 septembre dernier, dans la chambre d’hôpital de la petite fille. Dans une photo reprise par les médias, Dean Gregory et Claire Staniforth se tiennent près du lit d’Indi, vêtue pour l’occasion d’une longue robe de baptême.
Atteinte d’une maladie mitochondriale très rare, elle est décédée le lundi 13 novembre dans un centre de soins médicalisé, entourée de ses parents. Deux jours avant le décès de la petite Anglaise, le Vatican avait fait part du soutien du Pape aux parents d’Indi, et les avait assuré de ses prières, pour eux et leur petite fille.