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Des investigations sont en cours pour déterminer la cause du décès tragique d’un élève de 5e scolarisé au collège Saint-Dominique de Saint-Herblain (Loire-Atlantique), près de Nantes. L’adolescent est décédé le 27 octobre, huit jours après avoir été victime d’un malaise ayant entraîné une chute, quinze minutes après l’injection du vaccin.
Dans l’attente des résultats, Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, a invité les établissements catholiques à suspendre, au niveau national, les campagnes de vaccination contre le papillomavirus. "Je recommande aux chefs d’établissement de suspendre l’organisation de la vaccination contre le HPV dans les établissements catholiques", écrit-il dans un communiqué en date du 26 octobre 2023.
Une enquête administrative diligentée
De son côté, l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire affirme que le jeune adolescent a été pris d’un malaise vagal ayant entraîné une "chute lourde", qui a provoqué un traumatisme crânien. "Ce type de malaise peut survenir du fait du stress provoqué par la vaccination mais est sans lien avec le produit vaccinal ou à un défaut de qualité du vaccin", insiste l'ARS. L'élève a été hospitalisé au CHU de Nantes après sa chute mais son état s'est dégradé dans les jours qui ont suivi.
Une enquête administrative a été diligentée par le directeur général de l’ARS "pour établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l'établissement, ainsi que les conditions de la prise en charge médicale de l'enfant", indique l'agence de santé. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nantes pour homicide involontaire.
Recommandation de suspension dans le privé, reprise de la vaccination dans le public
La campagne de vaccination contre le papillomavirus, proposée pour la première fois directement dans les établissements scolaires aux collégiens de 5e, a démarré le lundi 2 octobre. Si l’Enseignement catholique recommande à ses établissements d’attendre les résultats des investigations en cours avant de reprendre l’organisation des vaccinations, l’ARS a annoncé que la campagne de vaccination - suspendue à la veille des vacances scolaires en Loire-Atlantique - reprendra dès la rentrée le 6 novembre prochain. Dans le privé, les établissements restent libres d’organiser ou non cette vaccination. Certains chefs d’établissement se sont portés volontaires quand d’autres y ont renoncé, incitant parfois les familles à consulter directement leur médecin traitant.
À la question, peut-on se protéger efficacement du papillomavirus par un autre moyen que le vaccin ?, notre chroniqueur Pierre d’Ussel répondait récemment dans Aleteia : "Oui, avec la pratique des vertus chrétiennes par exemple". Et de souligner : "Le choix de ne consentir qu’à des relations sexuelles chastes et fidèles protège de la plus efficace et de la plus belle des manières contre toutes les maladies sexuellement transmissibles, dont le cancer du col de l’utérus induit par les papillomavirus."