Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi le vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
La nouvelle est digne d’un scénario de science-fiction. La start-up Neuralink, propriété du milliardaire Elon Musk, a annoncé ce jeudi 25 mai avoir reçu le feu vert des autorités sanitaires américaines pour tester son logiciel d’implants connectés sur des cerveaux humains. "C'est un premier pas important qui permettra un jour à notre technologie d'aider de nombreuses personnes", peut-on lire sur le compte Twitter de l’entreprise.
“Une montre connectée dans le crâne”
Le dispositif consiste à créer une interface entre le cerveau et un ordinateur au moyen d’une puce, grosse comme une pièce de monnaie, implantée dans le cerveau. Par la pensée, l’homme pourrait contrôler un ordinateur ou un appareil numérique. "C’est comme une Fitbit (montre connectée) dans votre crâne)", expliquait Elon Musk lors d'une conférence de presse en 2020.
Initialement, la start-up présente son projet comme la garantie d’une avancée majeure de la médecine curative. Il pourrait aussi traiter l’insomnie, la dépression ou les addictions. Plus ambitieux encore, il permettrait à des personnes aveugles ou paralysées de recouvrer la vue et la mobilité. Déjà testé sur des animaux, Neuralink promet une avancée révolutionnaire de la médecine dans quelques années grâce à ses implants connectés.
Ambition transhumaniste
Mais le projet va beaucoup plus loin. À terme, l’ambition de la start-up est bien de réaliser le mythe de l’homme augmenté. De l’aveu d’Elon Musk, l’ambition de créer "une symbiose entre le cerveau humain et l’intelligence artificielle" est au cœur du dispositif. Les implants pourraient être proposés à des personnes fortunées dans le cadre d’une chirurgie de confort, pour accroître leurs capacités cérébrales.
Si ce projet fait beaucoup parler de lui, ce n’est pourtant pas une nouveauté. Des équipes scientifiques travaillent depuis plusieurs années sur des projets d’interface entre le cerveau humain et un appareil connecté, notamment pour traiter la maladie de Parkinson. Plusieurs entreprises se sont aussi lancées dans le financement de travaux scientifiques sur l’intelligence artificielle et la médecine, comme le géant Facebook.