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Ces miracles horticoles, avant-goût du retour au Paradis

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Anne Bernet - publié le 20/03/23

Si Dieu a replanté pour nous un jardin en Eden, il n’est pas rare que pour complaire à ses saints, Il multiplie les grâces horticoles les plus improbables et les plus contraires aux lois ordinaires de la nature. Petit florilège des miracles du Dieu jardinier.

Au commencement, il y a un jardin, celui que Dieu plante en Eden afin d’y installer Adam et Ève pour qu’ils y vivent longtemps heureux, au sein d’une nature généreuse donnant ses fruits à l’humanité sans qu’elle ait à travailler la terre. Dans ce jardin, il y a un arbre, d’une espèce indéterminée. La Tradition en fera, à la suite des moines irlandais, un pommier, parce que dans la tradition celtique l’Autre Monde bienheureux se nomme Avallon, “l’île des Pommes”. Mais aussi parce que le pommier, en latin, s’appelle “malus”, comme le mal, de sorte que le jeu de mots est décidément trop tentant.

Ce jardin, le premier couple en est chassé, coupable d’avoir cueilli et goûté le fruit défendu qui, en donnant la connaissance du Bien et du Mal, fait perdre l’innocence primordiale ; coupable, surtout, d’avoir douté de la bonté du Créateur et de sa bienveillance envers ses créatures. “Adam, où es-Tu ?”, demande Dieu venu, comme chaque soir, partager l’intimité de ses enfants et ne les trouvant pas, cri d’un Père aimant, inquiet, non d’un maître irrité. Ne pas l’avoir compris est le véritable péché qui brise le divin cœur et rompt l’alliance entre l’humanité et Dieu. 

Jésus replante le premier jardin

Pour rétablir cette alliance, il faudra que s’incarne la deuxième personne de la Trinité, homme et Dieu, nouvel Adam dont la lance ouvrira le cœur révélant l’immensité de l’Amour méconnu. À l’arbre d’Eden, verdoyant et fructifère devenu dispensateur d’un poison mortel, le Christ substitue la croix, arbre mort devenu instrument du pire supplice jamais imaginé par l’intelligence humaine pervertie mais par lequel Il rend la Vie.

En dépit des apparences contraires, sur ce Golgotha réputé cacher le crâne d’Adam, Jésus a replanté le premier jardin qui s’épanouira dans sa plénitude à la fin des temps, dans cette terre rachetée et recréée que prophétise le livre de l’Apocalypse, où la végétation fleurit et fructifie douze fois l’an, possédant le pouvoir de guérir. 

Le parc qui abrite le tombeau de Joseph d’Arimathie, où le Sauveur a été enseveli au soir du Vendredi Saint, à l’heure où jadis le Père venait en Eden à la rencontre de sa création, en est l’image encore imparfaite. Le Ressuscité, au matin de Pâques, peut s’y promener comme chez lui, de sorte que Marie-Madeleine, éperdue, le prend justement pour le jardinier et pose la question qui répond au cri angoissé du Père, “Adam, où es-tu ?”, “Où l’as-tu mis ?”, réclamant le corps du Bien-Aimé disparu. Le chemin qui ramène au Paradis perdu est désormais rouvert et le Séraphin vengeur n’en ferme plus l’accès de son épée de feu. 

La profusion des grâces horticoles

Dans les visions qu’elle relate dans son journal de captivité, sainte Perpétue se voit avec ses compagnons de martyre, au seuil du jardin magnifique où les attend le Bon Pasteur parmi ses brebis. C’est également à l’entrée d’un jardin fleuri que saint Cyprien et d’autres martyrs apparaissent, en 253, à ceux qui vont comme eux mourir pour le Christ, les confortant dans la foi. Et, lorsque Dominique Savio récemment décédé se montre à Jean Bosco, c’est encore à l’orée de ce jardin sublime dont il explique qu’il n’est qu’une piètre métaphore de la véritable splendeur du Ciel.

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Oui, définitivement, Dieu a planté et replanté pour nous un jardin en Eden et il n’est pas surprenant que, de temps en temps, pour complaire à ses saints, Il redevienne jardinier et multiplie les grâces horticoles les plus improbables et les plus contraires aux lois ordinaires de la nature. Si certains de ces miracles relèvent de la légende pieuse, d’autres, en revanche, parfois relativement récents, sont attestés et ne sauraient être mis en doute.

Les bâtons fleuris

Principe de toute vie, Dieu peut faire reverdir le bois mort. Selon les évangiles apocryphes, lorsque les prêtres du Temple décident de trouver un époux à Marie, élevée à l’abri du sanctuaire, ils demandent aux prétendants de planter en terre leurs bâtons de marche et attendent un signe : celui de Joseph, quelques heures plus tard, a pris racine et s’est couvert de fleurs ; plusieurs plantes portent d’ailleurs le nom de “bâton de saint Joseph” ; la passion, totalement romanesque, de saint Christophe, “le bon géant”, met en scène un miracle équivalent et la perche du passeur, plantée au bord du fleuve, reprend pareillement vie et fleurit.

Le laurier de Radegonde

Au VIe siècle, à Poitiers, la reine des Francs, Radegonde, ayant obtenu de se séparer de son époux, le roi Clotaire, assassin de son jeune frère, peut enfin se retirer dans le monastère qu’elle a fondé en cette ville. Bien que déjà avancée dans la voie de la sainteté, la jeune femme, qui a pourtant de longue date renoncé à tous ses titres, biens, honneurs, jusqu’à céder l’abbatiat de sa fondation à sa demoiselle d’atours, Agnès, se plaçant sous les ordres de son ancienne servante, ne peut se résoudre, en quittant sa villa de campagne, à se séparer du magnifique laurier qui ombrage ses appartements.

Agnès tente de la convaincre de renoncer à ce caprice égoïste car le vieil arbre ne supportera pas d’être transplanté et mourra immanquablement. Radegonde refuse de se rendre à cet argument de bon sens, fait déraciner, puis replanter son laurier dans le cloître poitevin. Hélas, comme Agnès l’a pronostiqué, l’arbre ne survit pas à ce traitement et, en quelques jours, s’étiole et meurt, au grand chagrin de Radegonde, repentante, mais un peu tard… L’abbesse Agnès lui inflige alors pour pénitence d’aller, chaque jour, par tous les temps, arroser le laurier flétri, lui assenant qu’elle ne sera tenue pour pardonnée de sa désobéissance que lorsqu’il reverdira. Radegonde s’exécute humblement et, des mois durant, arrose la plante qui, un matin, ressuscite, plus belle que jamais. On en voyait, dit-on, encore l’un des surgeons, superbe, au début du XXe siècle, avant que les travaux d’urbanisation à Poitiers en entraîne l’abattage…

La vigne de sainte Rita

C’est à une tâche équivalente qu’est condamnée sainte Rita lorsque, après l’assassinat de son époux et la mort de leurs jumeaux, elle demande à entrer chez les Augustines de Cascia. Alors qu’elle s’est heurtée, pour des raisons de basse politique, au refus de la supérieure de l’admettre au couvent, la jeune veuve se retrouve soudain transportée, malgré les portes closes, en clôture. Ce miracle devrait suffire à démontrer la volonté de Dieu mais non, l’abbesse veut encore éprouver sa vocation.

Il y a dans le cloître un plan de vigne mort et desséché que l’on ne s’est pas décidé à arracher. Rita se voit intimer l’ordre de l’arroser quotidiennement. L’on n’attend d’elle aucun prodige, simplement la démonstration de sa faculté d’obéir, serait-ce à un ordre absurde. Et Rita obéit. Pour récompenser sa vertu et sa patience, Dieu permet que la vigne reprenne vie, se couvrant de feuillage et de fruits superbes.

Ces moissons protectrices

Préférez-vous les miracles de sauvegarde ? À en croire les évangiles apocryphes, là encore, lors de la fuite en Égypte, la Sainte Famille aurait manqué être rattrapée par les soldats d’Hérode mais, afin de protéger la Mère et l’Enfant, bien que l’on soit au début de l’hiver, le blé que venait de semer un paysan aurait levé en quelques secondes, si épais et dense qu’il aurait entièrement dissimulé les fuyards.

Un vieux Noël mettant en scène le chef du détachement s’adressant à l’agriculteur le rappelle : “As-tu vu passer Marie, emportant son nouveau-né ? — C’était au temps des semailles, lorsque je semais mon blé ! — Alors retournons, brigade, car c’était de l’an passé.”

Une tradition poitevine a longtemps commémoré le secours apporté à sainte Radegonde lorsque Clotaire, après avoir accepté leur séparation, a prétendu ramener de force sa femme à la cour. Ayant fui sa villa pour lui échapper, la reine se retrouve perdue en rase campagne, en plein hiver. Et voilà que le champ où elle s’est réfugiée se couvre d’épis verts et drus, la moisson ayant levé par prodige en un clin d’œil, de sorte que les poursuivants ne trouvent pas la reine fugitive. Le diocèse de Poitiers a longtemps célébré ce “miracle des avoines”.

Le 29 décembre 1336, à Bra, dans le Piémont, une jeune femme est surprise sur la route par deux brigands en maraude. Egidia Mathis, c’est son nom, éperdue, court vers une chapelle dédiée à Notre-Dame. Elle supplie la Madone de la sauver du viol et de la mort. Toujours pourchassée par les truands, Egidia atteint l’enclos consacré qui n’offre hélas aucune protection et se jette aux pieds de Marie.

Alors, les aubépines qui entourent la chapelle, en dépit du froid glacial, se couvrent instantanément de leur blanche floraison printanière et les agresseurs, saisis de panique, abandonnent leur victime et disparaissent sans demander leur reste. Le plus beau de l’histoire ? Depuis bientôt sept cents ans, malgré les rigoureux hivers piémontais, les aubépines de Bra refleurissent, imperturbables, tous les 29 décembre. La chapelle y a gagné de changer de nom ; elle est devenue Santa Maria dei fiori, Notre-Dame des Fleurs. 

Bouquets venus du Ciel

Il y a mieux : les fleurs et les fruits venus de nulle part… Césarée de Cappadoce, dans l’actuelle Turquie, en février 304. Sur ces hauts plateaux d’Asie centrale, les hivers sont terribles et, en cette saison, rien ne pousse dans les jardins désolés. Ce jour-là, l’on conduit au supplice une chrétienne, Dorothée, qui a refusé de renier le Christ auquel elle a consacré sa virginité.

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Sur le chemin qui la mène au bourreau, la martyre croise le responsable de ses malheurs, un jeune avocat, Théophile, qui, amoureux d’elle, ses avances repoussées, est allé par dépit la dénoncer comme adepte de la secte interdite, la vouant à la mort. S’imaginant peut-être l’amener à apostasier, Théophile l’interpelle et se moque de ces croyances absurdes pour lesquelles elle va sacrifier sa vie :

“Dorothée, quand tu seras dans le beau jardin du Christ ton Époux, n’oublie pas, surtout, de m’en faire envoyer des fleurs et des fruits !”

Dorothée sourit. À ses côtés, son ange gardien tient une corbeille débordante de roses, de lis, d’anémones et de bien d’autres fleurs, débordante aussi de fruits de toutes sortes, mûrs à point, qui se matérialise soudain entre ses mains. Frappé de stupeur, Théophile est tombé à genoux, il sanglote, converti. Lui aussi mourra martyr.

Des fruits rares

Impossible ? Conte à dormir debout ? Cela reste à voir ! Nous sommes en 1900, époque scientiste qui aime remettre en cause la foi et la religion. À Lucques, en Italie, les autorités ecclésiastiques examinent avec une méritoire prudence les faits inexplicables qui se multiplient dans la vie d’une jeune fille, Gemma Galgani, stigmatisée et âme consolatrice. Depuis quelques temps, un phénomène nouveau, déconcertant, se produit : des objets venus d’on ne sait où, des courriers qui ne sont pas passés par la poste, apparaissent dans sa chambre.

L’évêque croit à une fraude et, pour s’en assurer, obtient que la privilégiée soit enfermée dans sa chambre, au domicile paternel, sous surveillance constante, de sorte que l’on puisse vérifier la vraie provenance des objets en question. Ce ne sera pas long. Alors qu’il est impossible que Gemma ait eu le moindre contact avec l’extérieur, force est de constater que de splendides bouquets de fleurs ornent sa chambre et que, sur la table, trône un plateau de fruits exotiques, incroyable rareté que personne, à l’époque, en Toscane, ne pourrait se procurer…

Une pluie de roses

Voulez-vous une autre démonstration ? Mexico, 8 décembre 1531, dix ans après la conquête espagnole. Le premier évêque de la ville n’éprouve qu’un regret dans sa nouvelle vie : sur cette terre étrangère, l’on ne connaît pas les roses et il lui arrive de soupirer en songeant aux rosiers de sa Castille natale, à ces fleurs qu’il aimait tant et qu’il ne reverra jamais… Ce jour-là, Notre-Dame, enceinte, apparaît à Juan Diego, un Indien converti et le charge d’aller de sa part demander à l’évêque un sanctuaire sur cette colline. Autour de la Dame resplendissante, la nature brille d’un éclat invraisemblable, de sorte que le moindre brin d’herbe semble taillé dans la plus belle émeraude.

Pour preuve de sa mission, la Vierge demande à Juan de cueillir les fleurs qui l’entourent jusqu’à en remplir son manteau, puis de porter le tout à l’évêché mais de ne rien montrer tant qu’il ne sera pas en présence du prélat. Lorsque l’Indien est admis devant l’évêque et ouvre son vêtement, une pluie de roses de toutes couleurs, au parfum enivrant, se déverse sur le sol tandis que l’image miraculeuse de la Guadalupe, ou de la Tequatlasupe, “Celle qui écrase la tête du serpent” en nahuatl, apparaît imprimée sur l’étoffe végétale… 

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Des fleurs, il en surgit aussi en abondance pour tirer d’affaires des âmes charitables. Casilda en Espagne, jeune aristocrate musulmane secrètement convertie au catholicisme, Roseline, fille du baron des Arcs en Provence, Germaine, pauvre petite paysanne de Pibrac près de Toulouse, souffre-douleur de sa marâtre, ne peuvent s’empêcher de donner aux pauvres leur nécessaire ou leur superflu, attitude qui leur vaudrait les pires ennuis si leurs proches l’apprenaient.

Or, les trois adolescentes sont pareillement espionnées, dénoncées, prises en flagrant délit, accusées de voler des vivres pour les dilapider. Sommées d’ouvrir leur panier ou leur tablier, elles s’exécutent : en place de la nourriture qu’on les accuse d’avoir dérobé, des brassées de fleurs qui tombent au sol.

Les fraises de la consolation

Des miracles, Dieu en accorde aussi pour consoler. 1447, couvent des Augustines de Cascia : Rita agonise. À ses sœurs qui lui demandent ce qui pourrait adoucir ses derniers instants, elle répond avoir envie que l’on descende au jardin lui « cueillir une figue et une rose ». On lui dit que l’on est en plein hiver et qu’il est impossible de lui donner ce qu’elle désire.

Elle insiste. Pour ne pas la contrarier, et parce que l’on sait bien qu’il lui arrive, souvent, d’obtenir l’impossible, une religieuse va au jardin et en remonte, ébahie : dans ses mains, une rose rouge d’une splendeur incongrue, et la plus belle, la plus grosse figue que le figuier du couvent ait jamais produite.

Plus près de nous, à Laval, en mai 1864, nous sommes à l’hospice de la Miséricorde, qui sera à l’origine de la maison de Cracovie où, un jour, sœur Faustine aura la révélation du Christ miséricordieux, fondé quarante ans plus tôt par une simple blanchisseuse, Thérèse Rondeau, afin de recueillir des femmes, jeunes filles et fillettes en perdition. Toute la vie de Mère Thérèse aura été une suite de souffrances et de renoncements supportés sans une plainte pour payer les grâces de conversion et de rédemption.

Quelques mois plus tôt, elle a accueilli une jeune fille de dix-sept ans, Marie-Claire, placée parce que la seconde épouse de son père ne veut pas s’encombrer d’elle. Marie-Claire est tombée très malade et s’en réjouit parce qu’elle redoute de retourner dans le monde, préférant mourir que se perdre. En cette mi-mai, elle est mourante et ne s’alimente plus… Mère Thérèse essaie de lui rendre un peu d’appétit et, dans l’idée de lui préparer un dessert, descend au jardin, en quête de fraises.

[EN IMAGES] Découvrez les dix plus beaux miracles dans le jardin de Dieu :

Hélas, ce printemps-là est pourri, pluvieux, frigorifiant, les fraisiers n’ont aucun fruit… Après avoir battu les plates-bandes sans rien trouver, Thérèse se plante devant la statue de Notre-Dame : “Ma bonne Mère, je ne rentrerai pas tant que je n’aurais pas trouvé des fraises pour ma petite malade…”, puis elle recommence son tour du potager. Sous ses yeux, une, deux, trois, quatre, cinq, six fraises énormes, rouges, sucrées, viennent d’apparaître. Marie-Claire aura son dessert.

Un lis de sainteté

Et, si cela ne vous suffit pas, sachez encore que Dieu, parfois, se fait jardinier pour manifester, sur leur tombe, la sainteté des siens. À l’aube du XVe siècle, meurt dans un hameau de Bretagne un pauvre garçon prénommé Salaün (Salomon), orphelin, probablement trisomique, auquel sa mère n’a pu enseigner que l’amour de Marie. Resté seul, le gamin a vécu de mendicité, répétant inlassablement les seuls mots qu’il connaisse ou presque : Ave Maria.

Puis il est mort et les voisins, attristés de leur manque de charité, après l’avoir assisté en ses derniers instants, on fait inhumer “le Fol”, comme on l’appelait, dans le cimetière du village. Et voilà qu’un dimanche d’hiver, à la sortie de la messe, en traversant le cimetière qui entoure l’église, chacun se fige, ébahi : un grand lis éclatant de blancheur et d’un parfum envoûtant a poussé sur la tombe de Salaün ; sur ses pétales, deux mots écrits en lettres d’or : Ave Maria. L’on bâtira en ces lieux Notre-Dame du Folgoët. 

Il en ira pareillement, au XVIIe siècle à Gorkum en Hollande, où poussera sur la tombe des prêtres et religieux martyrisés là en juillet 1572 par les protestants une étonnante variété de petites fleurs blanches parfumées jamais répertoriée auparavant par les botanistes et qui ne croît qu’en ces lieux. 

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