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Mamans fatiguées : six versets à méditer pour trouver le repos

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Mathilde de Robien - publié le 04/03/23

Prophètes et évangélistes n’avaient sans doute pas, à leur époque, intégré la notion d'épuisement maternel, et pourtant, leurs écrits fourmillent de belles intuitions pour les mamans fatiguées. Sans doute parce qu’ils relayent le message du Christ, source de toute paix.

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« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15, 13). Une parole du Christ que de nombreuses mères de famille ont peut-être la sensation d’appliquer, non pas à la lettre, mais pas loin ! Nuits hachées quand les enfants sont petits, multitude de services rendus quand ils grandissent… Un sens du sacrifice qui épuise lorsqu’il est déconnecté de l’amour, dénué de sens ou mal équilibré. Quand la fatigue est trop grande, plonger dans la Bible peut être source de paix et de consolation. Voici six versets qui invitent au repos.

1DEMANDER UN SIGNE au seigneur

« Vite, réponds-moi, Seigneur : je suis à bout de souffle ! Ne me cache pas ton visage : je serais de ceux qui tombent dans la fosse. Fais que j’entende au matin ton amour, car je compte sur toi. Montre-moi le chemin que je dois prendre : vers toi, j’élève mon âme ! » (Ps 142, 7-8)

Il n’est pas toujours évident de penser à s’adresser au Seigneur lorsqu’on est au bout du rouleau. Disons que ce n’est pas la première idée qui vienne à l’esprit. Le psalmiste invite au contraire à se tourner vers le Seigneur, et à lui demander de se manifester, d’envoyer un signe de son amour. Si nous demeurons attentives, nous arriverons sans doute à accueillir les grâces que le Seigneur envoie.

2êTRE SûRE DE L’AMOUR DU SEIGNEUR

« Ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. » (Rm 8, 38)

Dans les moments difficiles, il arrive de douter de la présence voire même de l’amour du Seigneur pour nous. Ou bien on se dit qu’on ne mérite pas cet amour et on se sent coupable. Mais saint Paul est catégorique : rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu, si ce n’est nous-mêmes si nous le refusons. Dans les paroles que le Christ a adressées à sainte Faustine, cette religieuse polonaise surnommée « l’apôtre de la Miséricorde divine », il clame son infinie miséricorde à l’égard du monde entier : « Mon cœur est la miséricorde même. De cet océan de miséricorde, les grâces se répandent sur le monde entier. Aucune âme qui s’est approchée de moi, ne m’a quitté sans consolation. » (Petit Journal)

3REMETTRE SON FARDEAU au seigneur

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » (Mt 11, 28)

Une chose est de se laisser consoler par le Seigneur, une autre est de décharger sur lui tout le fardeau de nos peines, de nos difficultés, de nos faiblesses. Dieu ne demande qu’une chose : que nous Le laissions agir dans nos vies. Une invitation du Christ que l’on retrouve dans les psaumes : « Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi. Jamais il ne permettra que le juste s’écroule » (Ps 54). Cependant, cela exige un acte d’abandon et de confiance en Dieu qui ne va pas nécessairement de soi : nous avons fait tout ce qui était humainement possible, désormais, c’est au Seigneur d’agir selon sa volonté.

4AVOIR CONFIANCE DANS LE SEIGNEUR

« Quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour ». (Rm 8, 28)

Difficile de croire que tout concourt au bien quand tout va mal. Comment imaginer que la maladie, les épreuves, les difficultés donneront lieu à un plus grand bien ? Et qu’avons-nous à faire de ce plus grand bien quand nous demandons simplement des petits biens ? Là, on ne peut que constater notre ignorance quant au dessein de Dieu. Une illustration assez frappante est la demande de sainte Zélie Martin à Lourdes : « Cette année, j’irai encore trouver la Sainte Vierge de grand matin, écrit-elle à Pauline un an et demi avant sa mort, je veux être la première arrivée ; je lui donnerai mon cierge comme d’habitude, mais je ne lui demanderai pas de petites filles ; je la prierai seulement que celles qu’il m’a données soient toutes des saintes, et que moi, je les suive de près ».

« Pour nous qui connaissons la fin de l’histoire, comme il est impressionnant de constater à quel point le bon Dieu a écouté sa prière… Ne l’a-t-il pas exaucée littéralement ? », interroge Bénédicte Delelis dans son dernier ouvrage Lettre à ceux qui attendent la consolation (Mame). « Oui, étonnamment, la Sainte Vierge n’a pas exaucé Zélie en la guérissant. Mais le bon Dieu, en ayant l’air de ne pas lui donner ce qu’elle implorait, pourtant si légitimement, lui préparait l’exaucement de son vœu le plus cher, tirant de son sacrifice la sainteté – plénitude de l’amour – pour elle, et pour tous ceux qu’elle aimait. »

5viser la sainteté pour ses enfants (c’est déjà pas mal)

« Rien ne me donne plus de joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. » (3 Jn 4)

Parfois, des détails, qui n’en sont pas à nos yeux, prennent une place prépondérante. Saint Jean invite à se réjouir lorsque l’essentiel, c’est-à-dire « marcher dans la vérité », est recherché. Tout à coup, les questionnements sur l’orientation, l’avenir de ses enfants prennent une toute autre tournure. L’essentiel n’est-il pas qu’ils marchent sur la voie de la sainteté plutôt que d’intégrer telle école ou acquérir tel métier ?

6PARDONNER

« Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonnés : faites de même. » (Col 3, 13)

Le conflit est épuisant, la paix est reposante. Alors pourquoi ne pas rechercher la paix avec les personnes qui nous entourent ? Nos enfants, notre conjoint, nos proches… La réconciliation suppose en effet de pardonner le mal causé, la blessure infligée. Mais saint Paul exhorte à faire le premier pas, à l’image du Christ qui nous a pardonnés le premier. « Le monde a besoin de pardon. Trop de gens vivent enfermés dans le ressentiment et la haine, incapables de pardonner, empoisonnant leur vie et celle des autres au lieu de chercher la joie de la sérénité et de la paix », engageait le pape François en 2016 en visite à Assise.

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