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Pourquoi fête-t-on Noël à date fixe ?

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Shutterstock I Marina Demeshko

Valdemar de Vaux - publié le 21/12/22

Tous les 25 décembre, nous célébrons Noël. Derrière cette habitude bien ancrée se cache une logique théologique. Les dates des fêtes, calées sur le calendrier solaire ou lunaire, ne doivent donc rien au hasard. Explications.

Quelle sera la date de Pâques en 2023 ? Sans regarder notre agenda, difficile de répondre à cette interrogation. Et Noël ? Enfantin. L’intérêt de cette remarque pourrait sembler limité. Chacun sait que le choix du 25 décembre pour fêter la naissance de Jésus répond à un fort symbolisme puisque c’était déjà une fête païenne à l’orée de l’allongement des jours. À six mois de la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste, Noël est ainsi la victoire du jour sur la nuit.

Certes, mais le choix d’une date fixe, a une signification plus profonde qui permet de mieux saisir ce que nous célébrons à la crèche. En simplifiant, il existe en effet plusieurs manières de compter le temps pour établir un calendrier, le plus souvent grâce au rythme du soleil (calendrier grégorien) et de la lune. Le calendrier hébraïque en fait d’ailleurs une combinaison. L’effet de cet usage est le suivant : se régler sur le soleil permet d’avoir des jours donnés qui ne changent pas pour peu que l’on rajoute un jour par an tous les quatre ans. En revanche, se fier à la lune oblige à l’adaptation continuelle puisque les phases de la lune se décalent par rapport au soleil.

Pour être bref, Noël est à date fixe alors que Pâques est à date variable, le calcul dépendant de la pleine lune. Cela tombe bien, puisque Pâques est l’actualisation de la mort et de la résurrection de Jésus alors que Noël est la commémoration du jour de sa naissance. Dans le premier cas, nous célébrons une réalité qui, aujourd’hui encore, agit dans le monde. Aujourd’hui, là où nous sommes, le Christ nous sauve réellement. Cette instabilité calendaire permet d’expérimenter cela : Pâques dépasse notre maîtrise et nous fait goûter l’éternité.

Au contraire, à Noël, nous nous remémorons que Jésus, un jour, est venu en notre chair, qu’il a planté sa tente parmi nous. Le mystère de l’Incarnation est bien sûr un avant-goût de celui du Salut, mais nous nous y arrêtons le 25 décembre. Et toute la saveur de la Nativité réside bien en ce que notre Sauveur est d’abord un bébé partageant notre humble condition, limitée et donc mortelle, finie dans le temps. C’est en quelque sorte le pendant de Pâques. L’éternel est venu dans le temps – béni soit-il – pour que le temps devînt éternel. 

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