Le pape François a décidément bien souvent le mot qu’il faut pour rire ou détendre une situation ! Alors qu’il va se rendre à Asti, dans le nord de l’Italie, le week-end du 19 et 20 novembre, afin de célébrer le 90e anniversaire de sa cousine Carla Rabezzana, il lui a passé en amont un petit coup de téléphone. « Je lui ai dit que mon cœur battait la chamade et il m’a répondu : ‘essaie de ne pas mourir’. Et nous avons éclaté de rire”, a-t-elle déclaré au journal Il Corriere della Sera.
Le 266e successeur de Pierre a rappelé à plusieurs reprises l’importance de valoriser, de se souvenir et de puiser sa force dans ses racines ; la famille, la communauté, les valeurs et la foi s’apprennent depuis l’enfance et qui forment « le dialecte » du cœur.
Cette visite à Asti s’annonce comme un retour aux sources pour François, sur la terre d’où ses parents “étaient partis pour émigrer en Argentine”. L’arrière grand-père paternel du pape François est en effet né à Montechiaro d’Asti et son grand-père à Bricco Marmorito, dans l’aire urbaine d’Asti. Son père Mario José a émigré en Argentine en 1928, où il a rencontré sa mère, Regina Maria Sivori, native argentine et fille d’émigrés italiens. La famille maternelle du Pape venait des provinces de Gênes et d’Alessandria en Ligurie.
Le 19 novembre, il sera donc dans le diocèse piémontais dont sa famille est originaire à l’occasion du 90e anniversaire de l’une de ses cousines. L’événement sera privé. Le lendemain, il célèbrera une messe en la cathédrale d’Asti afin de “rencontrer la communauté diocésaine”, puis rentrera au Vatican.
La fête du jour