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Revue de presse : Diplomatie vaticane : faut-il remettre en question le “protocole Gallagher” ?

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NICARAGUA

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La rédaction d'Aleteia - publié le 25/08/22

Chaque jour, Aleteia vous propose une sélection d'articles de la presse internationale concernant l'Église et les grands débats qui préoccupent les catholiques à travers le monde. Les opinions et les points de vue exprimés dans ces articles ne sont pas ceux de la rédaction.

Jeudi 25 août 2022

1 – Diplomatie vaticane : faut-il remettre en question le “protocole Gallagher” ? 
2 – Quand les spéculations papales détournent le regard de l’essentiel
3 – Le saint arménien Nerses IV pourrait être “Patron de l’Unité entre les Églises” ?

1Diplomatie vaticane : remettre en question le “protocole Gallagher” ? 

La persécution intense de l’Église par Daniel Ortega remet en question le “protocole Gallagher” du Vatican. Telle est la thèse de cet article du Register. Le protocole Gallagher ? Le média américain le voit dans les paroles du secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États – “ministre des affaires étrangères” – en juin 2021 : “On peut dire beaucoup de mots, disons, appropriés, qui seraient appréciés par la presse internationale […] mais je n’ai pas encore été convaincu […] que cela ferait une quelconque différence”. En d’autres termes, explique le Register, “les catholiques persécutés par des régimes indifférents aux protestations diplomatiques ne doivent pas s’attendre à un soutien rhétorique du Vatican. Plus la répression est féroce, moins le Vatican en dit”. Il critique le peu de réactions du pape François et de ses diplomates sur les persécutions au Nicaragua, en Chine, etc. Et il fait observer cependant qu’hors du Vatican, ce protocole n’est pas respecté, ce qui déclenchera probablement des questions à l’avenir. 

National Catholic Register, anglais

Le vaticaniste John Allen ironise sur la frénésie de rumeurs qui entoure l’agenda du Pape dans les jours à venir : le consistoire, la visite à l’Aquila et la convocation des cardinaux du monde entier pour une réunion au format inédit autour de la nouvelle Constitution apostolique suscite une excitation journalistique digne d’une finale du “Super Bowl”, avec toutes les spéculations sur une éventuelle renonciation papale. Mais le vaticaniste américain remarque que toute cette agitation détourne le regard des vrais sujets qui engagent l’avenir de l’humanité et du christianisme, notamment la guerre en Ukraine, une bataille analysée en termes bibliques par Mgr Borys Gudziak, l’évêque de la diaspora ukrainienne gréco-catholique aux États-Unis, qui est de passage à Rome cette semaine. Autre enjeu crucial : la persécution des chrétiens au Nigeria, où les enlèvements de prêtres et de religieuses se multiplient, ou encore les attaques contre l’Église au Nicaragua. Ces situations rappellent que, malgré toute la passion suscitée par les rumeurs papales, pour les personnes qui sont littéralement confrontées à la vie et à la mort, l’attention excessive portée à ces questions peut donner l’impression que l’on bricole pendant que tout le monde brûle ailleurs qu’à Rome.

Crux, anglais

3Le saint arménien Nerses IV pourrait être “Patron de l’Unité entre les Églises” ?

Les évêques catholiques de l’Église patriarcale de Cilicie des Arméniens demandent au pape François de proclamer le saint arménien du XIIe siècle Nerses Shnorhali (1102-1173) “Patron de l’Unité entre les Églises”. À l’occasion du 850e anniversaire de sa mort, ils demandent au pontife de célébrer une liturgie pontificale solennelle en son honneur dans la Basilique Saint-Pierre, rapporte l’agence Fides. Ce saint du XIIe siècle, devenu Catholicos arménien sous le nom de Nerses IV, et surnommé Shnorhali – “le gracieux” – a travaillé à la pleine restauration de l’unité sacramentelle et doctrinale entre l’Église de Rome, l’Église arménienne et l’Église de Constantinople, après le Grand Schisme. Ses intuitions, explique l’agence missionnaire du Vatican, “visaient à rouvrir le chemin de la pleine communion sacramentelle et doctrinale entre les chrétiens d’Orient et d’Occident”. Saint Nerses conseillait “d’éliminer l’obstacle principal, c’est-à-dire la haine”, puis de négocier “sur le plan de l’égalité et non sur celui de la supériorité ou de la domination”, avec “un raisonnement calme, fondé sur l’autorité de l’Écriture et des Saints Pères”. 

Fides, italien

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