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Donner un an de sa vie pour Dieu, folie ou nécessité ? À écouter les jeunes passés par l’école missionnaire fondée par le père René Luc, la réponse ne fait aucun doute ! Et quand c’est confirmé par des parents qui ont la joie de voir leur enfant grandir, mûrir et s’armer pour la vie, il n’y a plus à hésiter. Aleteia a pu rencontrer trois anciens de CapMissio qui racontent leur vie après, mais également un papa qui se réjouit de l’expérience vécue par sa fille.
Loup, 26 ans
La seule chose qui nous appartient c’est le temps, et donner un an à Dieu c’est le plus beau cadeau qu’on puisse lui faire.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Loup a roulé sa bosse ! Naissance sur l'île de la Réunion, études à Antibes puis en Erasmus en Australie, en Irlande et au Portugal, avant de commencer son premier boulot en Guyane comme biologiste marin pendant deux ans, Loup a également connu une rencontre personnelle avec le Christ à Paray-le-Monial ! "J’ai senti que je devais prendre du temps pour Le suivre, mais comme je partais en Guyane pour mon premier boulot, j’ai attendu encore un peu", raconte Loup qui attendra donc la fin de son contrat pour rentrer en métropole (en voilier !) et entrer à CapMissio en septembre 2021. "Je voulais prendre le temps d’approfondir ma relation avec le Christ, le temps c’est la seule chose qui nous appartient, et c’est le plus beau cadeau qu’on puisse donner à ceux qu’on aime". Et cette année passée pour le Christ, Loup l’a vécue de manière "incroyable". "Chacune de nos petites actions quotidiennes est source de joie, on est pleinement présent et vivant, c’est un beau trésor". C’est aussi l’occasion pour des jeunes de mieux se connaître, par la vie en communauté, par les formations proposées, par la prière et la rencontre. Et Loup le confirme, "Dieu donne au centuple", à savoir pour ce passionné de sciences et d’écologie, une nouvelle orientation dans ses études où il pourra mettre en adéquation son métier et sa foi. "Grâce à la formation proposée à CapMissio, j’ai rencontré un professeur-chercheur et j’ai obtenu une bourse pour un doctorat au Sénégal, avec l’ONG DDM (délégation diocésaine des migrations)". Loup poursuit donc son chemin, plus fort du Christ et des autres.
Fabiola, 23 ans
C’est que de la joie.
Après le bac et deux années de BTS, Fabiola a voulu prendre le temps elle aussi, de trouver sa voie. En rencontrant un ami, ancien de CapMissio, elle se dit alors qu’elle aussi donnerait bien un an de sa vie à Jésus ! "Je voulais surtout me former car même si je ressentais l’amour du Christ, je ne savais pas bien parler de ma Foi, et c’est important de savoir parler de celui qu’on aime !", confie-t-elle dans un immense sourire. Mais c’est surtout la Joie qu’elle a découvert à CapMissio raconte-t-elle encore, "dès que je repense à cette année là-bas, je ressens toute la joie vécue au quotidien, c’est depuis ce qui me guide, comme si CapMissio avait été un tremplin pour me lancer pleinement dans la vie". Un tremplin aussi pour la jeune étudiante qui, au contact des enfants roms le mercredi, a compris sa vocation: elle sera éducatrice spécialisée pour les jeunes enfants. Et de fait, la voilà à présent en deuxième année d’école, à Paris, pour se former à un métier où elle trouvera sa place, pouvant transmettre et partager sa joie, son envie d’aider son prochain et son amour de Jésus.
Vivien, 24 ans
Cette année va me porter pour le reste de ma vie.
On avait rencontré Vivien au Congrès Mission de Marseille en octobre dernier. Le voilà un an plus tard fortifié par une année passée à CapMissio. "Sincèrement, tous les jeunes chrétiens devraient vivre une année comme celle-là", s’exclame-t-il. "C’est tellement formateur ! On apprend à mieux se connaître, à vivre avec les autres, à découvrir son chemin, à rencontrer le Christ au quotidien notamment dans l’oraison qui m’a particulièrement touché, moi qui pensais que pour prier il fallait parler tout le temps !". Bref, Vivien n’a qu’une envie, que d’autres jeunes aient la même chance que lui. "Cette année va me porter pour le reste de ma vie, j’en suis sûr". Mais on s'interroge, n’est-ce pas trop dur de sortir d’une année si intense, comment "réintégrer" le quotidien ensuite ? "Au contraire, dès le départ on sait que c’est un passage, qu’on nous indique un chemin, ce chemin que nous allons suivre toute notre vie avec le Christ". Après Besançon, Marseille et Montpellier, le chemin de Vivien va ainsi le mener dans le Jura, à Lons-le-Saunier, où Vivien commence en septembre son premier job, pour le diocèse de Saint Claude, comme responsable diocésain de l'évangélisation des enfants et des adolescents.
4Stéphane, 50 ans, père de Flavie 20 ans
Ce n’est pas du tout un an de perdu mais deux ou trois de gagnés !
De belles expériences pour ces jeunes certes, mais qu’en pensent les parents ? Est-ce si facile de les laisser arrêter un an leurs études pour s’engager à CapMissio ? C’est la question que Aleteia a pu poser à Stéphane, 50 ans, marié et père de trois enfants dont son aînée Flavie, vient de passer l’année de ses 20 ans à CapMissio. "C’est sûr que quand Flavie nous a fait part de son envie d’intégrer CapMissio alors qu’elle commençait ses études de droit et d'immobilier, on a commencé par lui dire, bonne idée mais après tes études ! Et puis on a vu qu’elle n’était pas très heureuse dans le cadre étudiant, où il n’est pas facile d’assumer sa foi et ses idéaux, alors on l’a laissé faire. Et quelle bonne idée on a eu ! En un an, on a vu notre fille grandir, s’épanouir, mûrir, devenir lumineuse et heureuse, ce n’est plus la même ! Et elle reprend brillamment ses études… "
Habitant également Montpellier, ils n’ont pourtant pas beaucoup vu leur fille pendant cette année, mais le père de famille a beaucoup apprécié les fois où il a été invité, notamment lors d’un week-end avec les autres parents. "Ce sont des moments incroyables, voir ces 12 jeunes, qui apprennent à vivre ensemble, en société, à se mettre au service des autres, à se découvrir … En fait ce n’est clairement pas une année de perdue dans leur vie, mais plutôt deux ou trois de gagnées pour la suite !". Alors un conseil pour les parents qui hésiteraient à soutenir leur enfant motivé ? "N’hésitez plus ! C'est extraordinaire pour chaque enfant de vivre une telle expérience dans leur vie !"
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