Alors que la détérioration des conditions climatiques a obligé les organisateurs de la Vendée Arctique, première course qualificative en vue du Vendée Globe 2024, à suspendre la course dans la nuit de jeudi à vendredi 17 juin, Yannick Bestaven, le vainqueur de la course en 2021, livre à Aleteia sa recette pour ne jamais abandonner ses rêves.
En raison de conditions météo très complexes, les organisateurs de la Vendée Arctique qualificative pour le Vendée Globe 2024 ont décidé de neutraliser la course dans la nuit de jeudi à vendredi 17 juin. Les skippers pourront s’abriter et attendre le passage de la dépression. Parmi eux se trouve Yannick Bestaven. Le 28 janvier 2021, à 4 heures du matin, les feux d’artifice illuminent le ciel au-dessus du chenal des Sables-d’Olonne. La foule en liesse fait un cortège au bateau Maître Coq qui rentre au port pour célébrer l’arrivée du vainqueur du Vendée Globe, l’une des courses les plus difficiles au monde. Debout, à l’avant de son bateau, Yannick Bestaven, cheveux en bataille et bougie fontaine dans les bras en signe de victoire, a du mal à savourer sa première place. Il lui a fallu 80 jours, 3 heures et 44 minutes pour boucler la course en solitaire autour du monde sans escale et sans assistance. Il prend conscience petit à petit que son rêve est en train de se réaliser parce qu’il a osé aller jusqu’au bout.
Et c’est ce que ce navigateur et marin veut transmettre aux enfants aujourd’hui. À la clé pour celui qui est aussi ingénieur et co-inventeur de l’hydrogénérateur, une révolution verte dans la gestion de l’énergie en mer. Dans un documentaire Les rêves ne meurent jamais, réalisé par Sébastien Blémon, le vainqueur du Vendée Globe se confie sur son histoire. Au cœur de celle-ci, cette question : pourquoi si peu de gens osent réaliser leurs rêves ? Et surtout comment apprendre aux enfants à ne pas abandonner leurs rêves ?