La nuit, alors que le monde se repose et que règne le silence, certains veillent et prient. Pourquoi le calme nocturne est-il propice à la prière ? Est-ce la condition idéale pour une prière plus efficace ?
« Comme beaucoup, je souffrais d’insomnies dues probablement au stress et aux angoisses du quotidien. Les yeux grands ouverts, je comptais les moutons ou les fissures sur le mur, incapable de trouver le sommeil alors que le reste de la famille dormait paisiblement… Et un jour, cette idée m’est venue : plutôt que de tenter de provoquer sans succès mon endormissement, il vaut mieux transformer mes insomnies en veilles. » C’est ainsi que Julie confie à Aleteia comment sa vie a changé. Prof de français à Nantes et mère d’un petit garçon de 3 ans, elle le confirme : maintenant, dès qu’elle est éveillée en pleine nuit, elle s’adresse à Dieu : « Seigneur, je suis là, je me mets à ton écoute ».
C’est une expérience étonnante pour moi : ce temps qui se dilate me permet de plonger entièrement en mon intérieur, comme un sous-marin en eaux profondes.
Depuis lors, ses moments de veille, même s’ils ne sont pas volontaires, restent pour elle très précieux : « Je me sens connectée pleinement à Dieu, de façon beaucoup plus forte, grâce au silence et au calme nocturne, loin du rythme trépidant de la journée. C’est une expérience étonnante pour moi : ce temps qui se dilate me permet de plonger entièrement en mon intérieur, comme un sous-marin en eaux profondes. Parfois j’ai presque envie de ne pas remonter à la surface pour ne pas quitter cet espace paisible où Dieu se manifeste. C’est très surprenant car avant, j’étais angoissée, même désespérée quand le sommeil ne revenait pas… », reconnaît-elle.