Autre vertu des forts ! Au départ, ce mot évoque le sucré, l’agréable. Dans les relations sociales, il s’agit d’empathie, d’attention, de précaution, de tendresse, d’humanité et d’indulgence. Le doux va bien avec ce qui évolue petit à petit, sans précipitation, il est contraire à la violence, la rudesse, la brutalité.
Dans les relations sociales, les doux sont très agréables à fréquenter.
Parce que c’est un mot féminin, il pousserait à une culture de la faiblesse. Alors qu’appliqué aux hommes, il donne le courage sans violence, la force sans la dureté, l’amour sans la colère. Douceur ne veut pas dire faiblesse, mais maîtrise de soi. La douceur devrait être la seule maîtresse de l’action, même dans la force. "On obtient plus par la douceur que par la force" (Proverbe). Les doux ne sont pas les mous !
Ses contraires au plan physique : rugosité, dureté, acidité, amertume. Au plan moral : brutalité, agressivité.
Jugée comme faiblesse, elle peut rester dans le méprisable ou atteindre au sublime. Par exemple, Jésus dans sa passion, qui parlait de tendre l’autre joue à la violence, comme la colombe, son animal-symbole, tend le cou au sacrificateur. Elle s’appelle non-violence dans certaines circonstances, et demande beaucoup de force.
Résolution : Redire souvent : "Jésus doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien". En traitement homéopathique !