Comment redonner à sa vie le bon rythme alors que tout pousse à ne jamais s’arrêter ? Comment se déconnecter du travail (et ne pas passer pour un paresseux) afin de se reconstruire intérieurement ? À l'heure des vacances d'été, saint Augustin, saint Thomas d’Aquin, saint Bernard... donnent des réponses claires et lumineuses.
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La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Pourtant il n’est pas facile de faire l’éloge du repos et risquer de faire l’apologie de la paresse. Ce discrédit du repos se reflète dans de nombreux adages. « Qui veut progresser ne se repose jamais », « Si tu veux être homme, ne cherche pas le repos ; qui cherche le repos n’est pas homme », se transmettent des générations successives en Chine. Quant à la société occidentale, elle « travaille et court et, quand elle s’arrête, c’est pour mieux travailler et courir ensuite », constate le père Maximilien Le Fébure du Bus dans Eloge spirituel du repos.
Alors comment peut-on, fatigués, encore entendre les quatre mots du Christ : « Reposez-vous un peu » (Mc 6, 31) ? Le repos chrétien « n’est pas un défoulement, une distraction hors de la réalité, une recherche du bien-être. Il est un recentrement, un ressourcement en Dieu, au pied de la Croix », écrit dans Aleteia le frère Baptiste de L’Assomption O.C.D, un religieux carme du monastère du Broussey. Ces saints l’ont bien compris : celui qui se repose sous le regard de Dieu se laisse construire intérieurement. Découvrez leurs pensées inspirantes sur l’art du repos :
