Revue de presse : Marathon de prière dans sept villes d’Ukraine

À l'occasion de la journée de prière et de jeûne pour l’Ukraine le mercredi des Cendres, l’Église gréco-catholique ukrainienne a organisé un marathon de prière de sept heures relayé par sept villes du pays, du Nord au Sud. Au septième jour de guerre, l’archevêque majeur de Kiev Sviatoslav Shevchuk a appelé dans un message vidéo à prier non seulement pour la paix en Ukraine mais aussi "pour nos ennemis, pour leur conversion et pour la conversion de la Russie, comme demandé par la Mère de Dieu à Fatima". "Je vous salue depuis la capitale de l’Ukraine libre", a lancé le chef de l’Église gréco-catholique, en encourageant les fidèles : "Dans notre tragédie, nous ne sommes pas seuls".

Avvenire, italien

Le 5 mars prochain sera donné le coup d'envoi d'un Synode spécial des femmes au Liban en présence du patriarche maronite Béchara Boutros Raï. Consacré à la présence et à la mission des femmes dans l'Église, ce synode ne se veut pas être une "adaptation aux revendications et aux modèles culturels de la matrice féministe importés de l'Occident", indique l'agence Fides. Mais il doit notamment répondre au défi de la participation des femmes dans l'Église. Avec les jeunes, elles représentent une catégorie souvent marginalisée dans les prises de décision ecclésiale. Le processus synodal doit se tenir au niveau des paroisses, des diocèses, des communautés religieuses et des institutions ecclésiastiques, civiles et universitaires, tant au Liban que dans les pays où la diaspora maronite est présente.

Fides, français

Dans une tribune, Luis Felipe Bravo Mena, ancien ambassadeur du Mexique auprès du Saint-Siège et membre de l'Académie latino-américaine des dirigeants catholiques, dresse un bilan du pontificat du pape François à ce jour. Il souligne l'influence des saints François d'Assise et Ignace de Loyola sur le pontife argentin comme "signes d'une vocation renouvelée" et "de la réanimation de l'Église". L'ancien ambassadeur souligne également comment les changements mis en œuvre par le Pape, comme le fait de vivre dans la Maison Sainte-Marthe ou de réformer les organes de la Curie vaticane pour plus de transparence et de responsabilité, ont tous un "fil conducteur" d'"humilité et de miséricorde." Enfin, le diplomate mexicain applaudit également la tolérance zéro du pontife face aux abus, son tact pastoral sur les questions controversées et sa capacité à produire des documents qui se traduisent par des actions directes. 

Vida Nueva Digital, espagnol

Ucanews dresse le portrait d’un catéchumène hongkongais, Eddie Lo, qui chemine vers le baptême, 40 ans après avoir été scolarisé dans un établissement catholique de ce territoire chinois qui était alors une colonie britannique. Ce professeur de karaté travaille sur la maîtrise de l’esprit et du corps, et l’expérience de la pandémie et la répression politique orchestrée par les autorités de la République populaire de Chine l’ont amené à apprécier l’indépendance d’esprit de certains amis du karaté, qui l’ont conduit dans une paroisse catholique. Il a ainsi appris à développer une vie de prière et une relation personnelle avec Dieu, et à prendre la distance avec la frénésie de la société de consommation. Cet exemple montre que l’évangélisation se poursuit dans ce diocèse particulier. Cependant, l’Église locale souffre du départ de nombreux jeunes adultes. Hong Kong compte actuellement seulement 1500 catéchumènes adultes, contre 2.800 en 2019.

Ucanews, anglais

Dans le contexte de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le journal argentin La Nacion dresse le portrait de Martin Hrenuk, un entrepreneur connu pour son entreprise de yerba maté, qui entre dans la composition du maté, la boisson nationale. Il revient sur ses racines ukrainiennes, qui remontent au XIXe siècle, lorsque ses arrières-grands-parents quittèrent l’Ukraine, qui faisait alors partie de l’Empire russe, et s’installèrent dans la ville d’Apostoles, au nord-est de l’Argentine. Il a gardé un lien avec l’Ukraine grâce à la paroisse locale, rattachée à l’Église gréco-catholique ukrainienne. "Nos églises ont gardé le rite de cette époque, une de leurs coutumes est la bénédiction des aliments. Nous savons prier et nous le faisons dans cette langue, pour que cette guerre se termine". Il raconte que ses grands-parents avaient gardé l’habitude de faire des réserves de nourriture, après avoir été traumatisé par la famine lors des guerres contre les Russes.

La Nacion, espagnol