Le pape François a exprimé lors de l’audience générale du 2 mars toute sa solidarité à un frère ukrainien, Marek Viktor Gongalo, qui travaille au Vatican et dont la famille se trouve actuellement à Kiev, en Ukraine.
Au terme de sa catéchèse lors de l’audience générale, François a salué les Polonais présents dans la Salle Paul VI, les remerciant pour leur mobilisation en faveur des déplacés : « vous avez soutenu l’Ukraine en ouvrant vos frontières, vos cœurs et les portes de vos maisons aux Ukrainiens fuyant la guerre », a-t-il déclaré, déclenchant les applaudissements de la foule.
Se tournant alors vers le traducteur à ses côtés – Marek Viktor Gongalo –, le Pape l’a présenté aux fidèles : « Ce frère franciscain qui parle à présent en polonais est Ukrainien », a-t-il expliqué. Et de rendre hommage à ce collaborateur qui « continue à faire son devoir ici » alors que « ses parents sont en ce moment dans les abris souterrains près de Kiev pour se protéger des bombes ». « Merci à toi de continuer le travail », a lancé l’évêque de Rome.
Prier pour la paix en Ukraine
Tandis que les troupes russes ont encerclé la capitale ukrainienne, le Pape a invité largement à accompagner par la prière tout le peuple « et les nombreuses personnes âgées » réfugiées dans des abris. Lors des salutations en français et en anglais, le pontife a aussi demandé d’élever « une supplication pour la paix en Ukraine ». Sur son compte Twitter, il a diffusé une prière spéciale, appelant « des choix de dialogue et de réconciliation ».
Cette journée de jeûne pour la paix ce 2 mars, coïncidant avec le mercredi des Cendres, a été décrétée par le Pape lors de l’audience générale du 23 février dernier. Depuis, il a renouvelé ses appels à faire taire les armes, notamment lors de l’angélus du 27 février, et il s’est même rendu à l’ambassade de Russie près le Saint-Siège afin de plaider en faveur de la paix.