Lundi 17 janvier 2022
2 – La Chine restaure des livres de l’époque des missionnaires
3 – La présomption d’innocence doit aussi s’appliquer à Benoît XVI
4 – Les évêques espagnols saluent le rapport sur les abus, mais souhaitent plus de rigueur
5 – Le patriarche Bedros XXI ouvre la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens à Beyrouth
1Le document d’Abu Dhabi ne vise pas à fusionner islam et christianisme
Signé en février 2019 par le pape François et le grand imam d’Al-Azar notamment, le Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune, aussi appelé déclaration d’Abou Dhabi, a été conçu comme un appel à la paix et à la coexistence “adressé à tous les êtres humains, croyants et non-croyants”. Mais ces derniers temps, relève l’agence Fides, un faux récit s’est développé autour de cette initiative, la dénigrant et la présentant comme une tentative de créer une nouvelle religion, appelée “religion abrahamique”. La rumeur est alimentée par des cercles opérant tant en Occident qu’au Moyen-Orient. Les autorités religieuses ont dénoncé ces interprétations, le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II déclarant par exemple que cette perspective était “catégoriquement inacceptable”.
Fides, français
La National Library of China a annoncé que le programme de restauration de livres anciens voulu par le gouvernement chinois a été réalisé. Parmi ces livres qui retrouvent une deuxième jeunesse : des écrits des XVIe et XVIIe siècles évoquant les missionnaires jésuites sous les dynasties Ming et Qing et des pages de savants tels que Xu Guangqi et Li Zhizao, qui saluaient la science des membres de la Compagnie de Jésus. La Chine possédant un important patrimoine de livres anciens, on parle de plus de 50 millions d’ouvrages précieux restaurés depuis 2007. Les tomes en question n’ont pas encore été présentés au public.
Avvenire, italien