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La Troménie de Marie, un pèlerinage breton inspiré du « M de Marie »

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M de Marie

M de Marie

Caroline Becker - publié le 10/01/22

Après le succès du M de Marie, grand pèlerinage marial qui s’est déroulé en 2020 à travers 25 diocèses de France, un pèlerinage similaire doit se dérouler en Bretagne cet été. Départ prévu le 18 juin prochain à Nantes.

Marie touche indéniablement les cœurs. En témoignent, Tanguy et Claire de Penfentenyo, les organisateurs de la Troménie de Marie, un pèlerinage unique qui doit débuter le 18 juin prochain à Nantes et longer 1.100 kilomètres de terres bretonnes durant 72 jours. Touché par le grand pèlerinage du M Marie qui s’est déroulé en 2020 durant trois mois,  le couple a décidé de marcher dans les pas de cette grande procession mariale pour proposer aux bretons une démarche spirituelle similaire. 

« Plus qu’un pèlerinage, la Troménie c’est Marie qui vient visiter sa mère, sainte Anne, et les Bretons », confie avec enthousiasme Tanguy de Penfentenyo à Aleteia. Habitué à organiser des pèlerinages, cet amoureux de la Bretagne s’est laissé convaincre par son épouse d’organiser une version bretonne du M de Marie. « J’ai participé au M de Marie durant une semaine et j’ai eu la conviction profonde que ce grand pèlerinage marial devait se poursuivre en Bretagne, chez la mère de la Vierge », ajoute Claire avec flamme. Devant un tel enthousiasme, son mari se laisse séduire par l’idée, encouragé par la journée de clôture du M de Marie au sanctuaire de Pellevoisin à laquelle il assiste avec son épouse. L’aventure de la Troménie de Marie démarre en février 2021 après de longs mois de réflexion. 

Aujourd’hui, le projet a bien avancé, soutenu par les évêques bretons qui ont bien accueilli la proposition. L’évêque de Nantes a d’ailleurs promis de célébrer la messe de départ à Nantes et de bénir la charrette sur laquelle sera déposée la statue de la Vierge Marie. Entouré d’une petite équipe de bénévoles chargés de l’aider à organiser les grandes étapes du parcours, le couple a fixé le début du pèlerinage au 18 juin 2022. Celui-ci se déroulera  sur douze semaines avec deux grandes journées de clôture le weekend du 10 et 11 septembre au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray. « Le pèlerinage sera divisé en 12 semaines soit en 12 tronçons avec un responsable par tronçon. Celui-ci sera chargé d’organiser tout le parcours de sa semaine avec une journée de repos le lundi », explique Tanguy de Penfentenyo. Les responsables, entourés d’une petite équipe de leur choix, seront chargés de sélectionner les villages, églises et paroisses qui seront traversés par les pèlerins. 

Au programme des journées : une messe le matin, des temps de prières, de réflexions, des veillées et des animations tout au long de la marche. Le soir, la Vierge sera entreposée dans l’église du village. Une veillée et un temps d’adoration seront proposés à ce moment-là. « Nous suivrons le pèlerinage pour en assurer la sécurité et veiller à ce que soit bien respecté les 15 km maximum par jour, mais les responsables de tronçon ont la liberté d’animer spirituellement leur semaine », détaille le couple qui ajoute, qu’actuellement, neuf personnes sur douze se sont déjà manifestées pour organiser une étape du pèlerinage. « Le projet suscite l’enthousiasme, mais nous cherchons toujours des personnes de bonne volonté », s’exclame ainsi Tanguy de Penfentenyo qui espère également trouver douze prêtres pour suivre les pèlerins durant la marche et douze meneurs de cheveux pour conduire la charrette.

Plusieurs grands sanctuaires bretons traversés

Ouverts aussi bien aux bretons qu’aux marcheurs et pèlerins de toute la France, la Troménie de Marie se veut un moment de communion fort dans un esprit d’évangélisation. « Ce qui m’a frappé durant le M de Marie c’est la simplicité du pèlerinage. On marchait, on priait, les visages se transformaient, les gens s’arrêtaient et se signaient au passage de Marie. Les villageois nous accueillaient avec beaucoup d’hospitalité et de bienveillance. Quand on les quittait, certains avaient les larmes aux yeux et pourtant ils n’étaient pas forcément fervents. Voir la belle statue de la Vierge Marie arriver dans la cour de leur ferme était un moment très émouvant pour eux. Marie réveille les cœurs, c’est unanime », témoigne Claire. 

Notre-Dame de Rumengol
Notre-Dame de Rumengol, le premier sanctuaire marial de Bretagne

Sans inscription obligatoire, le pèlerinage se veut un espace accueillant, où les pèlerins pourront marcher un jour, deux jours, une semaine ou même plusieurs mois. « On n’impose rien. Les gens viennent et repartent au gré de leur envie et de leur temps. » Le logement et les repas seront ainsi entièrement à la charge du marcheur qui pourra anticiper son programme une fois le parcours dévoilé. Quelques grands sanctuaires ont déjà été annoncés comme Notre-Dame de Rumengol (Finistère), Notre-Dame de Toute-Aide (Côtes d’Armor) ou encore Notre-Dame du Roncier (Morbihan)… S’il espère que cette démarche soit un succès, le couple a surtout le désir d’offrir à Marie l’occasion de toucher les cœurs. « Le nombre de participants importe peu, le plus important c’est d’aller à la rencontre de Marie ». C’est donc plein d’espérance que le couple marchera derrière la statue de Notre Dame de France, la même que celle utilisée lors du M de Marie. « J’ai rencontré l’organisateur du M de Marie qui a accepté de nous prêter la statue », confie avec joie Tanguy de Penfentenyo. 

Pour clôturer ce grand pèlerinage sur les terres de sainte Anne, le couple organisera un grand week-end de clôture, avec la présence espérée des évêques bretons, en portant une attention toute particulière aux les agriculteurs, pêcheurs et familles de la région. « Dans l’unique sanctuaire dédié à sainte Anne, mère de Marie et grand-mère de Jésus, il nous semblait essentiel d’honorer la famille », insiste le couple, qui invite tous les diocèses de la région à venir avec la bannière de leurs saints lors de ces deux journées qui s’annoncent particulièrement festives. « Cette Troménie va devenir un grand brasier », promet le couple, persuadé que la Bretagne, si profondément enracinée dans la foi chrétienne, a un rôle à jouer dans le réveil spirituel de la France. « C’est un des coins par lequel la chrétienté se réveillera en France », assure-t-il plein d’espérance.

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