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Pourquoi Galilée a-t-il été condamné en 1633 ?

Galilée

Claudius Jacquand, CC0, via Wikimedia Commons

Galilée avant son abjuration", Claudius Jacquand, 1867, musée des beaux-arts d'Amiens.

Rémi Sentis - publié le 19/12/21

Une rivalité d'ordre scientifique avec le jésuite Grassi va entraîner une polémique et des mises en garde que Galilée ne suivra pas en publiant le « Dialogue sur les deux systèmes du monde ». Le pape se sentant trahi, le savant sera condamné au cours d’un procès que l’Église reconnaîtra erroné dès le milieu du XVIIIe siècle.

Malgré des attaques antérieures contre lui, Galilée devient à partir de 1618 une personnalité de premier plan dans le monde romain. Lors du passage de trois comètes en 1618, l’astronome prend part au débat sur l’origine de ce phénomène. Ces comètes qui traversent le ciel en 1618 vont susciter beaucoup d’interrogations en particulier sur leur origine : ce phénomène vient-il du monde sub-lunaire ou du monde céleste ? C’est à cette occasion qu’éclate une controverse entre Galilée et le père jésuite Orazio Grassi, titulaire de la chaire de mathématiques au Collège romain. Ce dernier (influencé sans doute par les travaux de Tycho Brahé) rédige un court traité où il défend l’idée que les comètes possèdent une orbite elliptique. Galilée riposte d’abord par l’intermédiaire de son élève Mario Guidicci qui publie en juin 1619 un traité où les comètes sont présentées comme étant des phénomènes météorologiques. En octobre de la même année, Grassi attaque Galilée dans un pamphlet plus sournois publié sous un pseudonyme (anagramme transparent de son nom) : aux considérations scientifiques se mêlent des insinuations où il l’accuse de défendre l’héliocentrisme [le soleil au centre de l’univers, Ndlr] et donc d’être hérétique. Entretemps, Galilée a repris son étude des satellites de Jupiter (mais des difficultés techniques l’obligent à abandonner le calcul de leurs éphémérides). En janvier 1621, Galilée devient consul de l’Accademia fiorentina, puis le cardinal Barberini, qui était son ami, est élu pape sous le nom d’Urbain VIII.

Dédicace au pape

En 1623, Galilée publie son livre L’Essayeur, avec une dédicace au nouveau pape et il y ridiculise Grassi.Dans ce livre, dont la publication est soutenue par la prestigieuse Académie des Lynx, il répondra avec une ironie mordante au précédent traité de Grassi. Il y énonce aussi sa célèbre vision mathématique de la physique : « Ce vaste livre constamment ouvert devant nos yeux — je veux dire l’univers — on ne peut le comprendre si d’abord on n’apprend à connaître la langue et les caractères dans lesquels il est écrit. Or il est écrit en langue mathématique, et ses caractères sont le triangle et le cercle et autres figures géométriques, sans lesquelles il est humainement impossible d’en comprendre un mot. »

Il est alors au faîte de sa renommée. Grassi devient alors un ennemi irréductible de Galilée, lequel commence en retour à devenir un symbole de la lutte contre le conformisme intellectuel et scientifique imposé par les jésuites. Galilée (qui poursuit ses recherches en particulier sur le magnétisme) continue d’être reçu en audience par le pape. Quand il évoque l’idée d’écrire un ouvrage présentant les deux grands systèmes cosmologiques, celui de Ptolémée et celui de Copernic, Urbain VIII l’encourage à condition de faire preuve d’impartialité dans la présentation de ces deux systèmes. Il s’engage donc, à partir de 1625 dans la rédaction de cet ouvrage, mais il tombe malade et ne termine sa rédaction que six ans plus tard.

La polémique avec Grassi s’amplifie

Orazio Grassi ne désarme toujours pas et fait publier en 1626 à Paris, toujours sous son pseudonyme, un traité d’une rare virulence contre Galilée intitulé Ratio ponderum libræ. Il y affirme que les positions de Galilée sont favorables à l’atomisme et la doctrine de Démocrite (donc opposée à Aristote) : de fait ce terme était utilisé comme une injure (cela n’avait pas de rapport avec ce que l’on appellera la théorie atomique au milieu du XVIIe siècle et a fortiori de nos jours). Il affirme aussi que le dogme de la transsubstantiation (qui venait d’être énoncé par le concile de Trente) est gravement en cause par ces positions.

Galilée répond en publiant en 1632 son ouvrage sous le titre Dialogue sur les deux systèmes du monde. C’est en fait un traité de vulgarisation destiné au grand public et écrit en italien. Loin d’y respecter l’exigence d’un équilibre des positions, il y défend explicitement le système copernicien et ridiculise la vision ancienne du monde. En fait, Galilée, âgé de 68 ans, ne prend aucune précaution pour présenter ses arguments en faveur de l’héliocentrisme (sans pouvoir le démontrer rigoureusement, ce qui ne fut fait qu’au XIXe siècle). À l’occasion de cette publication, il insiste sur la nécessaire interprétation des Écritures qui ne relèvent pas des sciences naturelles et qui ne peuvent donc pas entrer en interférence avec celles-ci. De plus, il commet plusieurs maladresses en présentant la théorie de Ptolémée de façon caricaturale, en donnant au porte-parole de cette théorie le nom de « Simplicius » et en lui donnant des traits derrière lesquels on crut reconnaître le pape.

Le maître du Sacré-Palais, chargé d’examiner le manuscrit de Galilée avant publication, se laisse convaincre et lui accorde l’imprimatur à condition de faire quelques retouches et de faire imprimer les Dialogues à Rome. Cependant, Galilée réussit à faire imprimer son livre à Florence, où l’impression lui donne moins d’embarras (cette négociation où il fait preuve de beaucoup d’énergie indique l’importance qu’il attache à cette publication). Son habileté consiste surtout à éviter une seconde révision du texte, qui se serait faite à Rome. Il préfère avoir à faire à l’Inquisiteur de Florence, auquel est délégué le pouvoir de l’imprimatur, mais qui, sollicité sans doute par le grand-duc de Toscane, l’exerce avec moins de sévérité que le maître du Sacré-Palais.

Le Pape se sent trahi

Comme, ce livre devait être publié à Rome et présenter de façon équilibrée les deux systèmes cosmologiques, le pape se sent trahi. Par ailleurs, d’un point de vue politique, le pape est dans une position délicate, car il soutient la France qui s’est alliée au roi de Suède, engagé dans le protestantisme. Le roi d’Espagne, qui est en guerre contre les princes protestants reproche au pape son laxisme. Ce laxisme sur le plan géopolitique lui est aussi reproché à Rome par des cardinaux proches de l’Espagne dont le cardinal Borgia.

Comprendre cet environnement culturel particulier, c’est aussi, à rebours des stéréotypes, reconnaître que milieux scientifiques et milieux ecclésiastiques s’interpénétraient.

Urbain VIII ne veut donc pas prêter le flanc à une accusation de laxisme sur le plan doctrinal. C’est une des raisons qui l’incite à se ranger derrière les jésuites et à ordonner le procès de Galilée. Cependant, il ne l’abandonne pas totalement : la commission qui conduit la procédure ne comprend qu’un seul jésuite et elle est en outre présidée par le propre neveu d’Urbain VIII. Ce sont les dominicains qui y sont les plus influents, or ils sont toujours attachés à une lecture très littérale des Écritures : leur formation était faite dans leurs maisons d’études de Rome ou de Bologne dans une culture aristotélico-thomiste bien différente de l’ambiance des grandes universités voisines (Padoue, Ferrare, Bologne et Pise) où la physique de l’École de Paris, éloignée de celle d’Aristote, était influente. De plus, face à la Réforme, « les auteurs catholiques se placent sur le terrain des exégètes réformés en privilégiant le sens littéral des Écritures » (J.-R. Armogathe, Le Grand Siècle et la Bible, Beauchesne, 1989).

Le procès devant le Saint-Office

Un seul chef d’accusation est retenu contre Galilée : celui de n’avoir pas respecté l’interdiction de diffuser les thèses de Copernic qui lui avait été notifiée oralement en 1616.Ce tribunal du Saint-Office, ancêtre de la Congrégation pour la doctrine de la foi, va considérer que la défense de la théorie héliocentrique n’est pas en accord avec la foi car elle contredit les Écritures, notamment le passage du livre de Josué où Dieu arrête la rotation du soleil pour permettre aux armées juives de remporter la victoire. Après deux interrogatoires, en avril 1633, le procès devant le Saint-Office est expédié entre le 17 et le 22 juin.Celui-ci se déroule de façon curieuse, car l’interdiction faite à Galilée d’enseigner l’héliocentrisme ne repose pas sur un document écrit et à la fin sur les dix cardinaux qui composent le tribunal, trois, dont le neveu du pape, refusent de signer la condamnation. La publication du Dialogue n’était sans doute pas le seul facteur déclenchant du procès, mais tous les historiens s’accordent sur le fait que le trait acéré de polémiste de Galilée a envenimé les choses.

La culture des juges

Le cœur de l’affaire Galilée est affaire de mentalités et d’histoire culturelle. Loin de notre culture habituée aux distinctions et aux séparations, à cette époque on vit encore dans une culture unitaire entre les différentes disciplines. On sort à peine de la période où les conceptions pythagoriciennes, astrologiques, alchimiques se mêlaient à la rationalité scientifique (voir par exemple Képler). La théologie est considérée comme une science très importante qui est censée contrôler (grâce au Saint-Office en particulier) les connaissances intellectuelles, notamment la philosophie qui est sa servante ; notons que les travaux en astronomie, en physique, en géométrie, en botanique font partie de ce que l’on appelle « philosophie de la nature ».

Pour les dominicains formés dans la scolastique sclérosée de leurs studium, l’Incarnation ayant eu lieu sur la Terre, il était logique que la Terre fût au centre de l’Univers et si elle cessait d’être au centre du point de vue astronomique, elle risquait de ne plus l’être du point de vue ontologique. Cette culture basée sur une logique simplificatrice explique pourquoi ces dominicains se trouvaient dans un grand inconfort pour concilier la nouvelle cosmologie et la théologie catholique. L’héliocentrisme leur semblait inséparable d’une sorte de relativisation des vérités fondamentales de la foi. Le saut intellectuel qui leur était demandé était énorme : il s’agissait, ni plus ni moins, de comprendre que ce n’est pas parce que la vision cosmologique change que la vision de la foi est mise en cause, alors que l’on pensait ces deux visions inséparables.

Hommes de foi, hommes de sciences

Comprendre cet environnement culturel particulier, c’est aussi, à rebours des stéréotypes, reconnaître que milieux scientifiques et milieux ecclésiastiques s’interpénétraient. Ni l’homme d’Église, ni le scientifique, ne se projetait dans un combat binaire « sciences contre foi », pour la bonne raison qu’il s’agissait souvent d’une seule et même personne. Le Collège romain, la grande institution d’enseignement supérieur des jésuites, réunissait ainsi les grands savants de l’époque. Ces hommes étaient les premiers à reconnaître la nécessité d’une bonne intelligence entre sciences et foi. Galilée lui-même se voyait avant tout comme un « chrétien zélé et catholique ». Comme l’a récemment montré le père Mayaud, jésuite et géophysicien, le plus grand anachronisme serait de faire de Galilée un rationaliste avant l’heure ; loin d’user de la science pour miner l’autorité de l’Église, le Florentin a sincèrement voulu que les hommes d’Église puissent s’intéresser aux nouveaux instruments de mesures et d’observations. Pour lui, on ne pouvait refuser les résultats des observations et des expériences (cette position étant à rapprocher de celle de Pascal dix ans plus tard : « L’évidence des expériences me force de quitter les opinions où le respect de l’Antiquité m’avait retenu »).

Une couleur politique

L’Europe était alors prise dans la tourmente de la Réforme protestante et de la Contre-Réforme.L’importance de l’autorité pontificale était d’autant plus centrale qu’elle était niée par les protestants. Or Galilée avait d’une part franchi une ligne en remettant en cause la mise à l’Index du De revolutionibus promulguée dix-sept ans plus tôt et d’autre part il ridiculisait le pape ! De scientifique, l’affaire qui était devenue théologique dans cette culture unitaire, prenait une couleur politique. Bien que condamné, Galilée n’en reste pas moins fidèle à sa foi et par sa rétractation, fait preuve d’obéissance.Dans sa résidence surveillée, il continue ensuite à travailler et de fait, il reçoit beaucoup de visites en particulier ses disciples qui peuvent venir travailler avec lui (par exemple Viviani et Torricelli) ou même vivre chez lui. L’ambassadeur de Toscane au Vatican, envoyait régulièrement des rapports à Florence concernant Galilée. Dans sa lettre du 18 juin 1633, il note qu’« en ce qui concerne le respect dû à la personne de Galilée, il doit être tenu emprisonné pendant un certain temps car il a désobéi aux ordres de 1616, mais le pape dit qu’une fois la sentence rendue publique, il envisagerait avec moi ce qui peut être fait pour l’affliger le moins possible ».

Une influence persistance

Malgré sa mise en résidence, en surmontant ses maladies, accompagnées de la cécité à la fin de 1637, Galilée continua à travailler et son œuvre se propagea.Le traité que ses disciples rédigent avec lui, Discorsi (« Discours et démonstrations mathématiques concernant deux nouvelles sciences touchant la mécanique et les mouvements locaux ») est sans doute le plus important de sa vie. De fait, il fera l’admiration d’un nombre toujours croissant d’esprits à travers l’Europe, par la dignité et la noblesse de son attitude. Curieusement, ce procès qui ne fut pas à l’honneur des institutions ecclésiales n’a pas empêché le débat de porter ses fruits. Pour la science, comme pour la mentalité religieuse. Nul doute que, dans ce fait remarquable, les dernières années de Galilée n’aient joué un très grand rôle. Grâce au gallicanisme, le décret du Saint-Office ne fut pas enregistré en France où les ouvrages de Galilée circulèrent librement, ils trouvèrent de puissants relais, tel le célèbre religieux minime Marin Mersenne, qui purent assurer la diffusion de leur message scientifique. Lorsqu’en 1638, son Discorsi magistralestpublié à Leyde (Pays-Bas), il est largement diffusé à Paris. Il aura une influence profonde dans toute l’Europe.

Les relectures de l’Église

Vu de l’extérieur, Galilée symbolise la science victime de l’intransigeance religieuse, mais vu de l’intérieur de l’Église, cette affaire témoigne des relectures permanentes de l’Église sur son passé. Un siècle après le procès, le pape Clément XII reconnaît les preuves optiques de l’héliocentrisme et un mausolée est érigé à Galilée dans une église florentine. Surtout, en 1741, le pape Benoît XIV donne l’imprimatur officiel aux écrits de Galilée. Ainsi donc, pour l’Église, Galilée est réhabilité depuis le milieu du XVIIIe siècle (cependant de nombreux historiens continuent d’affirmer que « le procès n’a pas été révisé » comme si cette réhabilitation n’était pas équivalente à une révision). Les ouvrages favorables à l’héliocentrisme sont par ailleurs autorisés, par un décret de la Congrégation du Saint Office qui retire tous ces ouvrages du catalogue de l’Index en 1757.

Au-delà de ses déclarations publiques, saint Jean Paul II montrait de façon active que l’Église n’avait pas peur de la science : il donnait par son comportement une grande leçon de recherche de vérité.

Aujourd’hui pourtant, une vision instrumentalisée du procès continue de s’imposer, promue par tous ceux qui sont convaincus que l’Église est l’ennemie des sciences.C’est pourquoi le pape Jean Paul II, dès le début de son pontificat, a demandé que soit réunie une commission qui, sous la présidence du cardinal Poupard, devait répondre à ces trois questions : que s’est-il passé ? comment ? et pourquoi ? Selon quatre approches distinctes : historique, exégétique, scientifique et culturelle.

L’implication de Jean Paul II

Saint Jean Paul II s’est personnellement impliqué dans ce travail de mémoire. La personnalité du pape polonais est essentielle pour comprendre ce travail de mémoire de l’Église sur son passé. Le point de départ de tout ce travail a été son discours à l’Académie pontificale des sciences en novembre 1979. Après avoir fait l’éloge d’Einstein, dont c’était l’anniversaire, le jeune pape a évoqué « un autre illustre qui eut beaucoup à souffrir, Galilée », et annoncé son « soutien total à ceux qui feront toute la lumière pour surmonter ce faux antagonisme entre sciences et foi ». Sans doute faut-il voir dans l’origine polonaise de Copernic comme celle de Karol Wojtyla, qui firent tous les deux leurs études à l’Université de Cracovie, une des raisons de son intérêt pour cette affaire. À cela s’ajoutait la passion pour les sciences de Jean Paul II, qui remontait à ses années d’étudiant. Archevêque de Cracovie, puis pape, il réunissait tous les ans autour de lui des savants (par exemple un été à Castel Gandolfo se sont rassemblés autour de lui le juif Emmanuel Levinas, le protestant Paul Ricoeur et Emmanuel Leroy-Ladurie). Au-delà de ses déclarations publiques, saint Jean Paul II montrait de façon active que l’Église n’avait pas peur de la science : il donnait par son comportement une grande leçon de recherche de vérité. La commission Galilée présidée par le cardinal Poupard en est un des exemples les plus frappants.

L’affaire Galilée, des leçons pour aujourd’hui ?

En revisitant cette affaire, saint Jean-Paul II a ouvert de nouveau un débat fécond sur le rapport et la distinction entre sciences et foi. Sur ce point, il prolongeait la position de Mgr Georges Lemaître, second président de l’Académie pontificale des sciences de 1960 à 1966 (ce dernier, inventeur de la théorie dite du Big-Bang, rappelait par exemple, que l’on ne doit pas confondre la singularité initiale de l’explosion de l’Univers avec la Création ex nihilo dont on parle en théologie). Le pape de la fin du XXe siècle a défendu la nécessité d’opérer une distinction entre les deux voies pour appréhender l’univers : l’approche scientifique et celle de la théologie ; mais dans le même temps, il souligne que le danger existe d’une science sans frontière qui s’érige en absolu. S’agissant de Galilée, en suivant la pensée du cardinal Poupard, on peut dire que le Saint Office aurait pu émettre des réserves vis-à-vis d’une certaine science sans frontière affleurant sous certaines positions du Dialogue, mais ce fut bien sûr une erreur de rejeter la thèse de l’héliocentrisme.

Pour conclure, rappelons un passage du discours de Jean Paul II devant l’Académie Pontificale des Sciences en 1992 : « Il existe deux domaines du savoir, celui qui a sa source dans la Révélation et celui que la raison peut découvrir par ses seules forces. À ce dernier appartiennent notamment les sciences expérimentales et la philosophie. La distinction entre les deux domaines du savoir ne doit pas être comprise comme une opposition. Les deux domaines ne sont pas purement extérieurs l’un à l’autre, ils ont des points de rencontre. Les méthodologies propres à chacun permettent de mettre en évidence des aspects différents de la réalité»

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