Le père Alain Ransay est né à la Trinité à la Martinique le 11 novembre 1961. Après des études de mathématiques, il enseigne cette matière jusqu’en 1986, date à laquelle il décide d’entrer au séminaire d’Avignon (France).
Ordonné prêtre pour l’archidiocèse de Saint-Pierre et Fort-de-France le 27 décembre 1992 à Sainte-Marie (Martinique), il effectue sa mission dans de nombreuses paroisses de l’île. En 2008, il est nommé directeur spirituel et professeur au Séminaire de Lyon.
Depuis 2014, il était aussi professeur de théologie morale à l’Institut diocésain d’études religieuses Gaston Jean-Michel, et depuis 2016 au Séminaire Saint Jean Paul II. Curé de la paroisse Notre-Dame-de-Bellevue, il était aussi délégué épiscopal à la Pastorale de l’Éducation, vice-président de l’Institut catholique européen des Amériques et – depuis 2020 – secrétaire du Conseil presbytéral archidiocésain.
Un diocèse en crise
Le père Alain Ransay arrive dans un diocèse en crise. Son prédécesseur, Mgr Lafont a vu sa démission acceptée le jour de son anniversaire par le pape François le 26 octobre 2020, une décision particulièrement rapide par rapport à la norme. Peu de temps après, une plainte déposée contre lui et plusieurs enquêtes journalistiques ont poussé le Saint-Siège à ouvrir une enquête canonique le 2 avril 2021.
L’enquête est menée par Mgr David Macaire, archevêque de Fort-de-France. Le Pape a en outre décidé, le 8 avril dernier, de nommer Mgr Michel Dubost, évêque émérite d’Évry-Corbeil Essonne, administrateur apostolique du diocèse.
Mgr Lafont est accusé par un jeune migrant haïtien d’avoir marchandé des relations sexuelles en échange de papiers et de biens. Le prélat nie les faits.
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