Tout le monde s’accorde pour dénoncer les divisions qui traversent les sociétés contemporaines, que ce soit en politique, dans le milieu éducatif, culturel et même au sein de l’Église. Les images des migrants et réfugiés bloqués aux frontières touchent – légitimement – le cœur de chacun. Celles des Afghans cherchant par tous les moyens à échapper aux talibans tout autant. Et que dire des violences urbaines quotidiennes, du racisme, de la hausse du taux de suicide chez les jeunes ou encore de la solitude des personnes âgées, mise en lumière lors des confinements ?
Si les "choix" ou les "droits" peuvent l’emporter sur la vie du bébé dans l’utérus, quelle vie humaine n'est pas menacée ?
Et s’il existait une origine commune à tous ces maux ? C’est en tout cas ce que pense le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York. Dans un article publié mercredi 20 octobre, il explique que tant que la vie de l’enfant à naître est en danger, toutes les vulnérabilités rencontrées au cours de la vie adulte seront tolérées. "Les droits de l’homme commencent dans l’utérus", assure-t-il.
"Si la vie fragile d’un bébé dans le ventre de sa mère – que la nature protège comme l’endroit le plus sûr du monde – peut être interrompue, qui est en sécurité ?", s’interroge-t-il. "Si les commodités, les "choix" ou les "droits" peuvent l’emporter sur la vie du bébé dans l’utérus, quelle vie humaine n'est pas menacée ?".