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Comment s’assurer de pouvoir recevoir les derniers sacrements en cas d’urgence

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JULIAN STRATENSCHULTE / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Marzena Devoud - publié le 22/10/21

Après l’assassinat du député britannique David Amess, vendredi 15 octobre, un prêtre catholique a confié qu’il avait essayé d’administrer les derniers sacrements à son ami sans succès. Et si la solution était de porter sur soi un médaillon ou une petite carte pour solliciter un prêtre en cas de danger de mort ?

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Poignardé le vendredi 15 octobre dans sa circonscription de l’Essex, à Leigh-on-Sea (Royaume-Uni), le député catholique David Amess, est décédé peu de temps après des suites de ses blessures. Des messes et des veillées de prières ont été organisées le soir même en sa mémoire et pour accompagner spirituellement le défunt. Quelques heures auparavant et au moment du drame, un prêtre avait tenté de lui administrer l’extrême onction. C’était son ami, le père Jeffrey Woolnough, pasteur de l’église catholique Saint Peter’s, à Eastwood.

Lorsqu’il a appris que le député avait été poignardé, il s’est précipité à l’église méthodiste de Belfairs, lieu du drame : « J’ai pris les huiles saintes, espérant d’être autorisé à me rendre auprès de David Amess alors agonisant », a-t-il confié à l’agence Associated Press, citée par les médias britanniques. Arrivé sur place, le père Woolnough a demandé à un officier de police d’entrer dans l’église. Chose impossible, puisqu’il s’agissait d’une scène de crime, donc lieu à sécuriser et interdire à tout public pour recueillir les premiers éléments de l’enquête.

Tout en déclarant qu’il était « important de respecter la décision de la police et que l’officier qu’il a approché avait contacté par radio des collègues à l’intérieur de l’église pour relayer sa demande », le prêtre a souligné que « chaque catholique espère recevoir les sacrements au moment de la mort et cela n’a pas été possible pour David Amess ». Tout en respectant le refus des autorités, le père Woolnough a décidé de prier le chapelet accompagné par quelques paroissiens à l’extérieur du cordon de police.

« En danger de mort, je demande un prêtre » 

Réagissant à cette situation, Mgr Mark Davies, évêque de Shrewsbury, a demandé mardi que le sacrement de l’onction soit reconnu comme un « service d’urgence », ce qui aurait permis au père Woolnough d’approcher le parlementaire mourant. Un appel qui a suscité de nombreux débats dans la communauté catholique du pays.

Si chaque catholique espère recevoir l’extrême onction et être accompagné par la prière à l’heure de la mort, une solution réconfortante pour certains serait de revenir à la tradition de porter une médaille de saint Christophe avec l’inscription « En cas de danger de mort, je demande un prêtre », notamment en cas d’accident de voiture. Sinon, une carte en papier toute simple sollicitant un prêtre « en cas d’urgence », rangée à côté d’une information sur son groupe sanguin ? Une piste réconfortante à laquelle les secouristes ou les policiers seraient certainement sensibles.

Tags:
Fin de vieMortPrièreSacrements
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