Alors que la semaine mondiale missionnaire s’ouvre ce dimanche 17 et dure jusqu’au dimanche 24 octobre, date retenue pour la "Journée missionnaire mondiale", le pape François a lancé un vibrant appel à devenir, chacun, missionnaire d’espérance.
Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia
*avec réduction fiscale
C’est un appel qui ne peut laisser indifférent ni le cœur ni l’âme. Il y a un « besoin urgent de missionnaires d’espérance », a lancé le pape François dans son message à l’occasion de la semaine mondiale missionnaire qui s’ouvre ce dimanche 17 octobre. Et il reprend : des missionnaires d’espérance qui soient capables de rappeler « prophétiquement que personne ne se sauve tout seul ».
La mission de compassion est urgente.
Tout comme à l’époque des premiers chrétiens, le moment actuel de notre histoire « n’est pas facile non plus » pour évangéliser, reconnaît le pontife dans son message. La pandémie de Covid-19 a « mis en évidence et amplifié » la douleur, la solitude, la pauvreté et les injustices dont tant de personnes souffraient déjà, et a « démasqué nos fausses sécurités et les divisions et polarisations qui nous déchirent silencieusement ».
Face à la tentation de masquer et de justifier l’indifférence et l’apathie « au nom d’une saine distanciation sociale », la « mission de la compassion […] est urgente », affirme le pape François. Dans le contexte actuel, il y a un « besoin urgent de missionnaires d’espérance qui, oints par le Seigneur, soient capables de rappeler prophétiquement que personne ne se sauve tout seul ».
Aller aux périphéries
« Comme chrétiens nous ne pouvons pas garder le Seigneur pour nous-mêmes » : dans l’isolement personnel ou en s’enfermant en petits groupes, la vie de foi « s’affaiblit et perd prophétie et capacité d’émerveillement et de gratitude ». Par sa propre dynamique, selon lui, la foi exige au contraire une ouverture croissante capable d’atteindre et d’embrasser tout le monde.
« Il y a des périphéries qui sont proches de nous », rappelle le successeur de Pierre, que ce soit au centre d’une ville, ou dans sa propre famille. Il y a aussi un aspect d’ouverture universelle de l’amour qui « n’est pas géographique mais existentiel ». Le Pape encourage ainsi à développer la capacité quotidienne d’élargir son propre cercle, « spécialement en ces temps de pandémie ».
Comme les Apôtres et les premiers chrétiens, lance encore l’évêque de Rome, « nous disons nous aussi de toutes nos forces » : « Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 20). Car tout ce que le Seigneur a accordé au fur et à mesure, il l’a donné pour le mettre en jeu et le donner gratuitement aux autres.