C’est un sujet qui promet de faire couler – encore – beaucoup d’encre. Le secret de la confession, remis en cause dans les recommandations du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels commis dans l’Église (Ciase) publié le 5 octobre, est au cœur de vifs débats depuis quelques jours. Mardi 12 octobre à 14h, il sera au centre de l’entretien organisé à la demande du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avec le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Mgr Éric de Moulins-Beaufort.
Les propos tenus par Mgr Éric de Moulins-Beaufort au micro de France info le 6 octobre dernier, au lendemain de la présentation du rapport ont provoqué de nombreuses réactions : “Le secret de la confession s’impose à nous […] en ce sens-là il est plus fort aux lois de la République”, a-t-il affirmé. Dans la foulée le cabinet du ministre de l’Intérieur annonce avoir “convoqué” le président de la CEF à venir s’expliquer. Avant de se raviser devant la violence du terme abondamment relayé par l’AFP et précisé en réalité l’avoir “invité”.