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Prêt à mourir pour les autres : la leçon de courage du caporal-chef Maxime Blasco

Maxime Blasco

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Marzena Devoud - publié le 26/09/21
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Maxime Blasco, tireur d’élite de 34 ans mort au Mali en combattant ce vendredi 24 septembre 2021, n’était pas à sa première leçon de courage. Déjà en 2019, le jeune soldat avait accompli un acte héroïque en sauvant ses camarades d’un crash d’hélicoptère au Mali dans la zone de combat contre les terroristes.

"Quand il allait faire une mission, il la faisait. Le but c'était de faire la mission » évoque ce dimanche la mère de Maxime Blasco au micro de RTL. Originaire de Grenoble, engagé dans l’armée à l’âge de 25 ans, le caporal-chef Maxime Blasco du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces a été mortellement touché par un tireur embusqué ce vendredi 24 septembre 2021 lors d’une mission de « reconnaissance » et de « harcèlement ». Dans le cadre de l’opération Barkhane, il était déployé dans la région de Gossi, située près de la frontière avec le Burkina Faso. Grièvement blessé, il a succombé rapidement à ses blessures. Il devient ainsi le 52ème soldat français mort au combat, depuis le lancement de cette opération en 2013.

Son supérieur hiérarchique, le colonel Erwan le Calvez interrogé samedi par France Bleu, a annoncé qu'une cérémonie d’hommage serait prévue aux Invalides pour celui dont un acte héroïque lui avait déjà valu la reconnaissance des Armées : il avait reçu la croix de la Valeur militaire avec étoile de Vermeil, puis la Médaille Militaire des mains d'Emmanuel Macron. C'était à la mi-juin 2019 au Mali. Le jeune soldat avait accompli un acte héroïque en extirpant ses camarades d’un hélicoptère qui venait d'être abattu par les terroristes dans le désert malien. Sous la menace des assaillants, il avait réussi à faire monter ses deux coéquipiers dans un autre appareil, les dégageant ainsi de la zone de combat. Un an plus tard, dans un documentaire tourné par une équipe de France 2, Maxime Blasco s'était défendu d'être un héros. «Je ne vois pas vraiment de héros, je vois des personnes courageuses. C'était une action collective» confiait-il.

Il avait ajouté ce témoignage magnifique : «Je m'étais toujours juré que le jour où il m'arriverait un accident en mission, j'arrêterais mon travail. Finalement, je vois que ce métier est une passion. L'esprit de camaraderie, l'action, l'adrénaline, la sensation de servir à quelque chose, ça l’emporte sur l'accident. Je me sens le devoir de repartir».

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